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 Si j'avais su, j'aurais pas v'nu ! [Terminé]

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Yutsuki Hara
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Yutsuki Hara


Emploi : Shinobi
Messages : 113

Feuille de personnage
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MessageSujet: Si j'avais su, j'aurais pas v'nu ! [Terminé]   Si j'avais su, j'aurais pas v'nu ! [Terminé] EmptySam 11 Sep - 18:24

    Noyez-vous mes petits, abreuvez-vous de mon eau et abrégez vos souffrances en vous asphyxiant. Du plus profond de mon âme je sens ma revanche s’accomplir. Le célèbre ninja copieur et sa petite copine sont devant moi. Ils meurent à petit feu. Les autres villages vivront en paix, je serai leur héros. Peut-être que l’Akatsuki voudra de moi pour détruire le village caché (dur) de la feuille. Plus leurs chakras s’affaiblissent plus mon pouvoir et ma joie grandissent. La victoire n’est plus très loin. J’ai envie de rire quand je vois la petite nana qui essaye de survivre en crevant la bulle. C’est peine perdue.

    « Tâche de clamser en silence gami…
    - Sors d’ici petit insolant ! »

    Ma réplique venait d’être interrompue par un cuisinier rondouillard armé d’une poêle. Il ne fallut pas une seconde à mon ennemi pour me neutraliser. Je suis détruit en un seul coup. Un grand bruit métallique résonne dans le restaurant. Mon crâne est douloureux, mon esprit voient étoiles se rapprocher. Je suis au bord de l’évanouissement quand ce mec m’éjecte de son territoire en un coup de pied au derrière. Il avait pris soin de viser ma blessure qui saignait déjà. Je déambule dans les rues de Konoha sans prendre conscience de ce qui vient de se passer. Je ne réalise pas vraiment que j’ai été battu par un novice. Un nuage de souvenir naît dans mon esprit embué : il faut que je rejoigne Nakago à l’hôpital. Oui, c’est vrai… J’avais complètement oublié le combat du matin. La fureur que je ressentais en voyant cette peste m’avait perturbé. Finalement, peut-être qu’en allant voir le jeune Kage d’Oto je pourrai me faire soigner. Pourquoi pas…

    Je remarque que les villageois me regardent bizarrement, comme si j’étais un intrus… Certes, je le suis, mais comment le savent-ils ? Ma main vient caresser mon crâne si douloureux. Je sens quelque chose de froid, comme une plaque métallique. Un éclair de rappel me foudroie. Je me souviens d’avoir attaché mon bandeau frontal durant la rixe avec les gars du restau’. Je prends soin d’enlever l’objet et de le mettre dans la poche de mon pantalon. Un léger vent refroidi mon corps, ai-je retiré ma cape ? En touchant mes épaules, je constate que je ne l’ai pas remise. Qu’est ce que j’en ai fait ? Je pense l’avoir laissée au restaurant, il va falloir que j’en retrouve une, sinon mon arrivée à l’hôpital va être désastreuse. Comme par un fait exprès, je vois en regardant tout autour de moi un petit garçon devant la vitrine d’une boulangerie. Ce petit porte une cape bien trop longue, il a dû prendre celle de son père. Je m’avance vers le blondinet dévorant des yeux le gâteau derrière la vitre. Je me baisse un peu, et tapote son épaule. Il se retourne l’air apeuré. Je lui explique gentiment l’échange que je souhaite faire, ce gâteau contre sa cape. Sauf que je sous-estimais l’ennemi. Lorsqu’il entendit ma proposition, il esquissa un large sourire troué. Voilà qu’il essaye de marchander ! La peste ! Deux gâteaux pour une cape… c’est un peu cher !

    « Tu m’agaces mais tu me plais gamin. Ça marche. Un grand avenir t’attend. »

    Il me ressemble terriblement, il est intelligent, il a de l’ambition, il ne se laisse pas faire et il désobéit à ses parents. C’est sûr, un jour tu seras aussi puissant que moi. Je suis enfin vêtu d’une cape, je peux me diriger vers l’hôpital de Konoha que j'aperçois au loin. Je décide d’accélérer le pas.

    J’arrive enfin devant l’établissement, et j’apprends que le malade se trouve dans la chambre 307. Avant de descendre au sous-sol pour le rejoindre je décide de passer à l’accueil pour montrer ma blessure. Une jolie infirmière me reçoit et analyse ma bosse régnant sur mon crâne. Elle effleure du bout de ses longs doigts l’origine de ma douleur. Je plisse les yeux, j’ai l’impression que l’on martèle mes tempes. La belle dame me dit que ce n’est pas grave, elle me donne une pommade et me demande de laisser la place à d’autres malades plus gravement touchés. Avant de pouvoir prendre un autre chemin, je sens me tête tourner, et mes jambes céder. Je peux faire croire ce que je veux à mon corps, mais ce dernier me rappelle toujours à la réalité. Je ne suis pas un surhomme, ces deux derniers jours furent fatigants, je ne tiens plus. Autour de moi, je n’ai pas ma mère pour me bercer de réalité, je n’ai plus de quoi assouvir une vengeance inutile. Je suis vraiment fatigué. Je m’écroule sur place, devant la petite femme habillée de blanc.

    J’ouvre les yeux, je suis allongé sur le sol, je vois vaguement quelques personnes tourner autour de moi. J’entends aussi bien que sous l’eau. Je perçois la moitié des mots, je comprends à peine que la belle dame pousse ceux qui sont au dessus de moi « laissez-le respirer ». Je reprends mes esprits, j’inspire tranquillement. La demoiselle se penche vers moi, mon visage se rapproche du mien. Sa main glisse derrière ma lourde tête, elle la lève, je suis presque en position assise. Je suis sûr qu’elle sait que je ne suis pas d’ici, pourquoi me soigne-t-elle ? L’infirmière me rassure et commence les premiers soins. Ma blessure n’était rien du tout, pourtant elle passait du temps à me soigner. Mon teint pâle reprenait progressivement des couleurs. Je voyais enfin son joli sourire rayonner sur son visage de poupée. Mon regard se tourne vers le sol, et je vois que mon bandeau frontal repose par terre. La belle le prend de ses doigts agiles et le remet délicatement dans ma poche.

    « Vous ne pouvez pas rester ici, chuchote-t-elle, je vous fais les premiers soins et partez dès que vous le pourrez. Sinon je serai virée et punie pour trahison. »

    Mes forces reviennent peu à peu, elle se lève et me tend la main. Son sourire timide me rassure, j’attrape sa main, elle tire d’un coup. Je suis de nouveau debout.

    « Merci. »

    Elle lâche ma main et retourne derrière son bureau en me faisant signe de filer le plus vite possible. Avant de sortir de l’établissement, je décide de passer voir ce cher Nakago. J’avance enfin vers la chambre 307. J’entre et je vois le pauvre mourant. Notre entretien peut enfin commencer…

    Quelques minutes plus tard je me retrouvai dans une sorte de taverne miteuse de Konoha. L’histoire était des plus simples, le mourant s’était remis et avait jugé bon de m’emmener dans un endroit puant le saké. Ne savait-il pas que je ne pouvais pas résister à l’alcool ? Nous entamons enfin une discussion sérieuse à propos du dîner entre les Kages. A l’évocation de cette petite soirée, ma curiosité fut attisée. Le problème était de savoir si j’allais venir ou non. Si je m’invitais à leur petite sauterie, cela risquait d’être pris pour de la provocation… C’est décidé, j’y vais ! Je buvais des verres d'alcool, j'écoutais le plan de Nakago d'une seule oreille. De toute façon, je ferai à mon idée, comme d'habitude. Ce n'est pas un petit gars qui va décider de ma vie. Je continue à boire, et je m'impatiente.

    J'ai hâte d'être en face de tous ces gosses. Si je trouve quelqu'un de fort et une autre personne un peu faible pour m'accompagner, tout sera résolu. Cet personne forte sera Nakago, pour la faible si je me concentre je pourrai trouver quelqu'un dans les parages. Je regarde autour de moi, et je remarque une jeune demoiselle aux traits tirés. Elle a l'air exténuée, mais elle est charmante. Je l'interpelle puis je fais un peu connaissance avec elle pendant l'absence de Nakago. Ce-dernier était retourné se préparer dans sa chambre pour le' dîner de ce soir. La nana me raconte qu'elle travaille un peu le soir en tant que serveuse car son père ne la payait pas très cher dans son restaurant. C'est donc chez ce vieux que je l'avais vue... Tout me revient, elle est la fille de cet Ichiraku de mes deux. Petit con, si tu savais que ta fille est en ce moment dans mes bras, tu ferais une crise cardiaque. Je la complimente sur ses beaux yeux sans omettre de visiter du regard son décolleté plongeant. Je l'invite au dîner, elle accepte.

    « Ma jolie, met ta plus belle robe, ce soir je t'emmène avec moi. Ce sera tellement merveilleux que tu t'en souviendras toute ta vie. Je souriais, j'avais enfin ce que je voulais »
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