Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptySam 28 Aoû - 12:14

    Happy birthday to you Rukia…

    J'ai le goût de rien. Même la cigarette à ma bouche ne délivre aucune saveur. Alors, c’est ça avoir 20 ans. Être seule, crier au secours et ne pas se faire entendre. Ne préoccuper personne. Se complaire dans la vie que nous menons. Tout accepter sans aides de l’extérieur. Et bien, j’aurais voulu ne jamais grandir. Ou alors mieux grandir, pour avoir le sentiment et les certitudes d’être utile à une personne. Happy birthday to you… Être un adulte. Un adulte qui n’a plus aucune assistance. Plus aucun ami seulement que des visages vides, des masques qui déambulent et disparaissent. Un adulte passe au second plan. Quelques fois, je préférais être avec Lui . Mais comme tout dans ma vie, il n’est que virtuel. Comme mon bonheur. Tout comme mes amis. Seule dans mon lit, je me mets à rêver. Adolescente, le passage au lit était craint. Peur de se souvenir de toutes les meurtrissures cachées dans son cœur. Adulte, il devient l’endroit où l’on se reconnait. Ou l’on rêve. Le seul endroit qu’on apprécie pour sa tranquillité. L’endroit où on peut laisser libre cours à ses idées. L’endroit où l’on rêve d’une vie meilleure. Une vie qui aurait un sens. Une vie entourée. Un mari, des enfants, des amis. Le seul endroit où tous ses non-faits n’ont plus aucune valeur. Le seul lieu où tous nos regrets reculent devant nos rêves. Happy birthday to you… Alors c’est ça avoir 20ans, se rendre compte que le monde sur lequel on marchait n’était finalement pas une allée de jolies roses. On se rend compte alors qu’on était aveugle jusqu’à là et que ce si joli chemin n’était parcouru que de ronces. Les jolies fleurs avec le temps se flétrissent. Et finissent par crever.

    Le réveil par le son agréable du « tididite », interrompt brusquement les pensées amères de la jeune fille. D’un coup maladroit, elle fait taire l’importun, écrase sa cigarette, passe ses mains sur son visage et l’étire entre ses doigts. Je ne suis plus qu’un nom à effacer. Elle secoue la tête et se lève déboussolée ; c’était quoi cette prise de conscience de si bon matin ? Maudit soit ce jour annonçant l’aube de la chute des pommes. Elle soupire, las. Elle laisse tomber sur ses chevilles son feuillage puis le jette d’un coup de pieds désinvolte dans un coin de la pièce. Pendant de longues minutes, elle fait couler l’eau sur une peau rosée par la chaleur puis lui redonne sa saveur par de longs traits de bulles blanches. Et, sans grande conviction, elle commence à chantonner sa chanson d’anniversaire ; il fallait bien que quelqu’un le fasse.

    Elle attrape sa tenue noire, repeigne rapidement l’épi derrière sa tête et, range ses Kunai et autres armes dans son sac en bandoulière. Elle attrape au vol son petit carnet marron qui lui glisse alors entre les doigts, aussi agile qu’un serpent. La chute le fait s’ouvrir à son milieu, laissant découvrir l’image du jeune blond écervelé névrotique de l’Akatsuki. Elle lève un sourcil puis referme dans un bruit sec le petit carnet en prenant bien soin de ne pas révéler la page suivante et n’oublie pas de couronner le tout d’un « saint sacrament de Simonac ». Elle consulte sa montre : midi vingt. Oups, aurait-elle omis d’assister aux jeux dans l’arène de Konoha ? Ne ressentant aucun remord, elle se contentait de remarquer que cette mascarade n’était que « du pain et du jeu ». Si elle comptait devenir une ninja reconnue dans le village, peut-être aurait-elle du se donner la peine de se déplacer ; néanmoins, depuis quand Konoha avait décidé de remettre en cause la légitimité d’un de ses membres ? Elle n’avait jamais déserté le village puisque cela avait été avec le consentement du Troisième et n’avait plus rien à prouver. Après tout, qui depuis des années accomplissait toutes ses missions à bien, raillant ainsi les visages de son livre, en les réduisant à des ombres ?

    Elle jette son packsac sur une épaule et fait trainer un regard circulaire su’a chambre. Ah ! Elle tend le bras et attrape le petit objet noir. Après tout, elle avait rendez-vous avec le beau Kakashi et pour une fois, pas pour s’entrainer à la maitrise du chakra et autres futilités. Non cette fois, il lui avait proposé de partager une table chez Ichiraku. Elle accentue son regard par une mince couche de mascara puis le lance à travers la salle. Pas le temps de ranger.

    Elle consulte sa montre. Même avec dix minutes de retard, elle n'était pas parvenue à échapper à l'attente. Elle soupire et s'accoude à la table de son traiteur préféré, Ichiraku. Elle avait été un peu vexée que ce dernier ne la reconnaisse pas immédiatement puis avait été réconfortée lorsque celui-ci lui avait offert un bol de ramens gratuit. Depuis le temps qu'elle en rêvait ! Le cadeau était d'autant plus bienvenue quand la personne n'a plus une cen' en poche. Deux semaines plus tard, elle se retrouvait à nouveau attablée à cette table à attendre un certain Jonin. Comme si l'avoir attendu pendant ces seize années n'était pas suffisant, il continuait à la faire patienter... Comme pour mieux croquer dans la pomme. Le motif du retard cette fois ? Un vieil ami croisé dans une rue ? Un embouteillage devant l'arène ? Elle sourit amer puis, une légère teinte rosée lui colore soudainement le visage. Son cœur commence à prendre le large.

    Le Jonin était plus rapide que dans ses souvenirs et maîtrisait beaucoup mieux son chakra qu'elle. Quant à son sharingan, il était méconnaissable ; il était parvenu à contracter un puissant Mangekyu. Il méritait bien sa réputation. Mais pour celle qui avait toujours combattu contre le sharingan d'Itachi, il ne lui était pas difficile de contrer ses attaques. Néanmoins son affinité Doton avait le don de lui faire pogner les nerfs ; l’exécution des signes de ses techniques était trop rapide pour stopper leur incantation et il pouvait alors s’échapper lors de ses coups durs. C’est ainsi que, durant sa prise au corps à corps où elle enchainait à merveille ses coups, il parvint à s’échapper. Etant maître de la dissimulation, elle ne parvenait pas à trouver le Jonin à moins d’utiliser énormément de chakra pour le changement de formes. Chakra qui était déjà en passe de manquer. Néanmoins, elle ne pouvait attendre son attaque qui serait frontale, imprévisible puisque venant de partout et de nulle part, et par extension, bien trop dangereuse. Elle plaque ses paumes l’une contre l’autre et ferme les yeux. Une légère brise se lève, elle le repère et le marque. Dès qu’elle est derrière lui, le Jonin saute des branches de l’arbre pour en atterrir dans un autre puis dans un autre et ainsi de suite, rendant alors inutilisable le ninjutsu et la technique de son père trop consommatrice en chakra. Le Gros Vilain. Elle qui voulait le finir avec son Hyoton... C’est donc avec son euphorie increvable qu’elle tente vainement de trouver une solution peu coûteuse en énergie et c’est toujours avec cet éternel élan de joie qu’elle shoota avec force dans un amas de branches mortes. Ce qu’elles lui avaient fait ? Rien mais, elles ne possédaient pas l’art de la parole et ne pouvaient donc pas l’aider à retrouver le fuyard ; il était alors logique (et très utile) de se débarrasser de l’inutilisable à ce moment précis. Dans son effort de concentration intense, la jeune fille avait omis de penser à une chose : s’assurer que son jeune ami ne prenne pas goût à jouer Tarzan toute sa vie… Ou de s’aplatir, comme une crêpe qu’on retourne dans une casserole, sur le sol par un coup de malchance provoquée par une branche qui se brise sous ses pieds par exemple. Avec un soulagement certain, elle constata qu’il n’avait rien de la crinière de Tarzan et s’était même arrêté sur une fine branche au sommet d’un arbre. S’attendant presque à ce qu’il batte ses poings sur son torse, la jeune fille descendit de sa perche prudemment afin d’aller s’abreuver. Elle n’avait plus que ça à faire, en attendant qu’il arrête de se prendre pour Tarzan. Elle jette un coup d’œil sur leJonin qui, après quelques secondes d’équilibre précaire, s’exclama qu’il était heureux qu’elle soit revenue. Et bien voilà, comme dans les comptes de fées, leur histoire finirait bien… No problem.

    Sortant de ses complémentations assez sereinement par le craquement enviable d’une branche sous les pieds du Jonin, la jeune fille hésita entre l’hurlement ou l’action utile. Elle vit avec effroi la branche craquer sous les pieds du Ninja puis, la chute prévisible. Le beau Jonin prit plusieurs branches dans la tête, crassant inévitablement ses si soyeux cheveux argentés, eut sa course ralenti par quelques branches se situant plus bas et eut enfin le secours de la jeune fille qui dans sa grande perspicacité, ne pensait à rien d’autre que de l’intercepter en tendant les bras pour amortir sa chute. Il atterrirait alors comme une Princesse dans les bras de son Prince. Elle se demandait alors si le rose lui scierait bien.

    Son geste ne donna pas la scène espérée où il tombait dans ses bras mais plutôt celle où elle tombe sous le poids de son congénère. Bien que sa technique secrète de sauvetage ne soit pas très concluante et qu’elle était présentement écrasée sous le Jonin, ça avait permis de ralentir la chute du garçon, qui n’agissait pas vraiment comme Maufassa dans Le Roi Lion qui, dans un élan de volonté de vivre, s’agrippe à la colline abrupte pour ne pas tomber. Il n’est pas nécessaire d’ajouter que Maufassa meurt et que Kakashi ne possédait pas vraiment les mêmes griffes. Si elle arriva à alléger la chute de ‘Tarzan’, elle tomba lourdement en arrière, le corps de Kakashi sur elle. Normalement, ce n’était pas l’homme qui devait prendre par derrière ? Elle grommelle, sort un Kunai et le plante dans le dos du Jonin. Ou plutôt du faux Jonin. Comment il avait pu l’avoir aussi longtemps par un banane, elle l’ignorait mais elle se consolait par les soupçons qu’elle avait eu, dès le craquement des branches sous ses pieds. Comment un ninja de son niveau aurait pu se laisser tomber, comme une crêpe qui se décolle du plafond ? Devant elle se tient le vrai Kakashi qui lui tend une main amicale. Étape terminée.


    « Bien sur que je savais que c’était un banane…. »

    Il ne répond rien, il se contente de mener la jeune fille vers lui. Elle, elle suit le mouvement sans rien ajouter. Le rouge monte à ses joues. Ses pensées s’envolent subitement lorsque leurs regards se croisent. Ils étaient vraiment très proche. Ses yeux se portèrent naturellement vers ses lèvres cachées par le voile fin de son masque qu’il baissa d’un geste rapide. Un vent brûlant lui ressert les entrailles. Prenant, avec la délicatesse qu'il se doit, l’une des mains de la jeune femme, il l’incita à suivre le mouvement et à délaisser les quelques centimètres séparant leurs corps. Entrecroisant leurs doigts lorsqu’elle fut assez proche, posant sa main libre sur le bassin de la singulière Kunoichi, il se rapprocha encore et n’eut plus qu’à se pencher pour que leurs visages ne se touchent presque. Puis, ne laissant pas le temps à la jeune fille de respirer, il courba un peu plus l’échine afin de franchir les quelques centimètres qui séparaient encore leurs lèvres.

    Leurs lèvres s’effleurèrent. Une vague incompréhensible la submerge puis se retire aussi vite qu'elle est arrivée. Aussi rapidement qu’était venu le moment, il disparut par un son étranglé. Ils se séparèrent prestement et, dans un même mouvement jetèrent leur regard sur le maudit fatiguant qui venait de foutre en l’air seize ans d’attente. Le Capitaine Yamato se tenait devant eux abasourdi, les yeux ronds d’étonnement. Jamais il n’aurait pensé que la jeune fille choisisse le Senpai. Jamais il n’aurait osé imaginer que le talentueux Jonin ait une passion autre que pour ses bouquins pornos. Pire, jamais il n’avait imaginé Kakashi sans son masque. Oubliant temporairement pourquoi il avait du passer plusieurs heures à chercher le chakra du Senpai, il s’adonna au domaine dans lequel il excellait : le gobage de mouches. Terriblement gênée qu’il ait tout vu, furieuse contre cette intrusion dans leur vie privée et dérangée par son silence étonné et cette expression risible, la jeune fille lança :


    « Jocelyne, la seule chose qui te permettrait d’être moins productif là tout de suite, serait que tu deviennes en fait l’arbre contre lequel tu t’adosses. Bien sûr, tu ne serais pas à l’abri qu’un pauvre crétin vienne s’adosser contre toi, ce qui soulèverait une question : lequel est le plus crétin des deux ? Je sais, oui… C’est-une-énigme ! Mais surtout ne t’inquiètes pas, je vais me creuser le citron et je te donnerais la réponse. M’enfin en attendant, tu pourrais peut-être nous dire ce que tu fous là. »

    L’ancien ANBU après avoir repris difficilement ses esprits, leur avait demandé de le suivre jusqu’au bureau de l’Hokage. Tsunade l’avait alors prévenue qu'un grand combat se préparait pour elle. Comme Naruto n'était pas présent dans Konoha, continuant son entrainement avec Jiraiya-sensei, elle n'avait rien de mieux à faire que de s’entrainer dans cette optique de combat. Jusqu’à la veille du combat, Tsunade n’avait pas daigné décliner l’identité de son adversaire, peut-être par peur qu’elle pète sa coche. A raison. Quand finalement elle lui apprit, la jeune fille n’avait pas ménagé ses efforts pour lui faire comprendre qu’il était hors de question qu’elle se donne en spectacle dans une arène peuplé de personnes assoiffées de sang, de violence et de gore.

    « Ce n’est qu’un combat, tu vas le faire, c’est un ordre. »
    « Pardon ? Excuse-moi Mamie, je me demandais comment tu te peignes tes cheveux pour si bien dissimuler tes cornes. »
    « Si tu veux rester ici, tu dois obéir à ton Kage. »
    « Présentement, t’es pâs mon Hokage. »
    « Rukia, commença-t-elle en frappant la table de ses poings, arrête de discuter, tu vas le faire. Tu as accepté, tu assumes, c’est tu compris ? »
    « Toi ma petite chérie tu devrais arrêter de monter sur tes porte jarretelles, ce n’est pas bon de se compresser la cellulite, ça monte au cerveau, je te conseillerais plutôt d’opter pour des culottes larges qui, sans t’enlever de ta séduction, te laisserait respirer. »

    Sur ces mots, la jeune fille s’était retirée sous les regards mi-étonnées, mi-amusées des personnes présentes. Et bien entendu, elle ne s’était pas présentée au combat qu’avait le grand privilège de leur offrir le Maitre Hokage. De retour après un long voyage de pensées, la jeune fille soupire. Et si le dîner avait été repoussé à cause de la tentative navrante du jour d’avant ? Elle pose sa tête dans la paume de sa main.
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Yutsuki Hara
Admin
Yutsuki Hara


Emploi : Shinobi
Messages : 113

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue85/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (85/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyDim 29 Aoû - 21:46

Les images se bousculent dans mon esprit. Le combat entre Nakago et Tsunade vient de se terminer. Ils se sont entredéchirés pour des valeurs qui me dépassent. L’acte qui vient de se clore n’est qu’une mise en scène d’une cour de récréation pour adulte. Je me souviens de mon enfance, et des jeux qui me divertissaient vers dix heures du matin. Je voulais prouver que j’étais le plus fort. J’avoue que je n’avais pas de mal ! Il faut dire que je prenais soin de choisir une victime plus faible. C’est vrai, aujourd’hui on peut dire que j’étais lâche. Seulement, à huit ans on ne cherche pas à suivre la morale. Cette volonté de prouver au monde entier qu’on est le plus fort s’atténue en grandissant. Pourtant, Tsunade et Nakago sont deux adultes responsables qui frôlent la mort pour pouvoir dire à la Terre entière « c’est moi qui t’ai battu ! » Je les imagine presque seriner « nanananère ! » ou « bisque bisque rage ! »
Les uses et coutumes changent selon les villages. A Iwa, nous avons l’obligation d’agir de manière responsable. Il nous est interdit de jouer les héros pour des raisons absurdes. La vie est précieuse. Il est inutile de la mettre en jeu pour des futilités.

Mes pensées continuent à dériver alors que je sors à peine de l’arène. La foule sortant de ce lieu chahute et ne cesse de décrire la bataille qui vient de se dérouler. Douze minutes s’écoulent et je parviens à m’évader de ce regroupement. Il se dessine devant moi un village en ébullition. Des tas de gens partent à droite, à gauche, ils reprennent leur vie normale. Ils retournent à cette routine qui les rassure tant. La monotonie a quelque chose de réconfortant. Durant l’enfance moi aussi je me complaisais dans cette vie régulière.
Depuis quelques temps j’avais pris une décision cruciale. La veille, j’étais entré à Konoha dans le but d’infiltrer le village. Ce choix a incontestablement bouleversé mon destin. J’ai choisi de ne plus être bercé dans l’ignorance, je veux vivre pour qu’éclate la vérité. Si du sang a été versé, les responsables doivent assumer leurs actes. J’ose croire que le Rot d’Oto m’apportera les clés qui résoudront ce qui me torture. Je prends justement le chemin vers l’hôpital de Konoha pour aller rejoindre Nakago, une des victimes de cette confrontation.

Durant le combat j’avais souffert de la température trop élevée, je me voyais obligé de boire des litres et des litres d’eau minérale. A présent, j’en subis les conséquences : une envie pressante m’envahie… L’envie étant bien trop grande je décide de faire un petit détour vers des WC avant de me rendre à l’hôpital. La rue principale est tellement bondée que je n’arrive pas à avancer. Les commerces se frottent les mains, des centaines de clients sont proches. Sept minutes sont passées et j’arrive enfin à trouver un endroit où me libérer des contraintes naturelles. J’ouvre la porte et je referme à clé derrière moi. Dans les secondes qui suivent deux sons s’entremêlent : une sorte de bruit d’eau et un énorme grognement venant de mon estomac. Il apparaît évidemment que deux litres d’eau et un petit sandwich ne soient pas très nourrissants. En sortant je sens l’odeur d’un délicieux repas qui m’attend. L’image d’un bol de ramen brulant me fait saliver. Mon estomac gargouille une nouvelle fois.

J’avance, puis je m’arrête à quelques mètres de « chez Ichiraku ». Je lis ces mots, et l’arôme d’un mets exquis chatouille mes narines. Je dissimule les traits de mon visage en relevant ma capuche. La cape flotte derrière moi lorsque je déambule en direction du traiteur. Les estomacs de Konoha crient famine, quelques uns d’entre eux sont là à attendre un plat de cet Ichiraku. Je me place au bout de la file d’attente, tout en espérant satisfaire mon appétit. Je range ma main gauche dans ma poche tandis que ma main droite est posée négligemment sur ma cuisse.

Le moment béni arrive enfin après que deux trois personnes aient commandé leur plat. Je m’adresse au cuisinier « Un bol de ramen siou’plaît ». Malheureusement, ce dernier m’annonce que le restaurant est plein, il n’y a plus une seule table de libre. Je regarde tout autour de moi et aperçois une jeune fille esseulée assise à une table pour deux. Je me tourne vers Ichiraku, je lui lance mon regard le plus sévère et je lui indique la place libre. Il prend son air le plus désolé en me disant que je ferai mieux d’aller lui demander si je ne dérangeais pas. Exaspéré, je me rapproche d’elle, je suis face à son dos. Je me penche vers son oreille droite et souffle :
« Mam’zelle, excusez-moi… »
Elle ne réagit pas, je crois qu’elle n’est pas sur terre... Son esprit semble dans les nuages. Mon estomac grogne de nouveau. Ma faim me pousse à insister. Je dépose ma main droite sur son épaule et je réessaye d’éveiller la jeune femme :
« Mam’zelle, vous attendez quelqu’un, ou je peux m’asseoir à votre table ? »
Au moment où je termine ma phrase mon estomac fait un bruit du tonnerre. Je suis si désarçonné que mes joues deviennent écarlates, tel un enfant.


Dernière édition par Yutsuki Hara le Lun 15 Nov - 10:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyMar 31 Aoû - 11:33

    Fallait croire que tous ces flots sales étaient revenus de camp le même jour. Elle soupire ; vivement que l’école recommence, histoire de ne plus avoir tous ces maudits tannants dans pattes. Elle laisse son regard vagabonder sur ces créatures incompréhensibles qui ne s’expriment que par des cris et des pleurs et se met à espérer qu’un jour leur mutation cesse, et qu’ils accèdent enfin à la civilité. Elle laisse échapper un sourire jaune immédiatement suivi d’une exclamation amusée ; le p’tit tannant, qui depuis tantôt s’adonnait au public, venait de garocher une baloune su’a face à son chum ; faque c’lui là y’a enwèjé une méchante garnotte. Néanmoins, toutes les bonnes choses ont une fin : alors que le chum du p’tit gars avait réalisé ce qu’elle rêvait de faire depuis un boutte, le p’tit gars blessé dans sa fierté, hurlait si fort que même Kakashi aurait certainement pogné les nerfs. Elle s’apprêtait à aller lui demander poliment de la boucler sous peine de finir sa vie en grenouille à pustules quand une poussière vint lui chatouiller le nez. Avec rapidité, elle se passe le doigt sous le nez et évite ainsi un éternuement importun mais évite surtout d’acquérir le titre peu flatteur d’« éclair Jaune de Morvolla ». Elle relève la tête et aperçoit au loin les morveux tannant sans relâche, une autre partie du quartier. Boulshit

    Elle abaisse les épaules en regardant sa montre ; vingt minutes de retard. On pouvait dire qu’il ne ménageait pas ses efforts pour arriver à l’heure, s’il continuait comme ça, il risquait de faire du surmenage. Elle lève les yeux au ciel puis les abaisse sur la foule, cet amas de boules de chaires, immense et toujours en expansion, soulever de petites particules de poussières. A la vue de ces petites étoiles ternes dans l’atmosphère, les narines de la jeune fille furent à nouveau chatouiller quand une main se pose non sans douceur sur son épaule. Kakashiiiii *_* ? Moment critique, ne pas se retourner. Ah… Aaah… Tabarnak de criss d’hostie de reflexes sales, le trophée de l’éclair Jaune de Morvolla va me revenir… Expressément, la jeune fille amène sa main sous son nez et attend un éternuement qui ne vint pas. Au bout de quelques secondes, la jeune fille prête enfin attention à celui qui avait osé toucher une parcelle de son corps si pur (bon ok, pas si pur) ; un jeune homme est derrière elle à quelques centimètres à peine. Quéquimevec’uila ? La seule traduction terrienne de ses pensées, que son corps fut en mesure de formuler pour le garçon, fut un éternuement sans égal dans l’histoire. Il resterait sans aucun doute graver dans les mémoires du peuple. En effet, à peine avait-elle croisé le regard singulier de l’étranger, que son nez s’était à nouveau manifesté non pas par un chatouillement dans les narines non mais plutôt par un bruit inhumain, celui de la bête qui tousse, hurle et renifle en même temps. Une pluie jusqu’alors sans équivalent dans le pays du feu, une pluie bleue collante, s’écrasa dans la chevelure soyeuse de son interlocuteur. Bienvenue dans le pays des mille et unes sources de Glaires Tièdes.

    Aux premiers abords, elle trouvait la situation affreusement gênante ; qui pourrait encore regarder son interlocuteur dans les yeux quand celui-ci était en plein dans votre ligne de mire lorsque vous avez lancé votre attaque de la « bave morvifiée » et qui plus est, en a plein sur le visage et les habits ? Bien entendu il n’était pas non plus trempé-elle ne cachait pas une nature secrète d’hippopotame – mais détenait suffisamment de diamants liquides pour lui hurler dessus que c’était une grosse déguelasse. Néanmoins aux seconds abords, la scène avait quelque chose de particulier qui lui donnait le goût de rire aux éclats. Qui veut des huitres chaudes ? Elles sont fraiches, elles sont belles mes huitres ! Alors, avant même de songer à s’excuser, elle laisse échapper un sourire mi-moqueur, mi-gêné (si, c’est possible !) au receveur de sa semence nasale. Et, avec la perspicacité propre à la jeune Kunoichi, elle reste quelques secondes devant lui à rien faire, ni dire avant qu’enfin son cerveau s’illumine. Redémarrage du système nerveux. Dans un éclair de lucidité extrême, l’éclair Jaune de Morvella s’empresse alors de fouiller au fond de sa sacoche pour ensuite tendre un mouchoir au jeune homme.

    « ‘Scuze-mwé »

    Elle esquisse un geste vers les vêtements du garçon, comme pour l’essuyer, avec l’expression la plus neutre possible. Peut-être était-ce l’expression du garçon ou bien la non-conformité de la scène qui dessina alors un petit sourire sur le coin de ses lèvres. Ce n’était pas tous les jours que la jeune fille éternuait sur un inconnu.

    « T’es tu correk ? »

    Le sourire toujours creusé sur le coin des lèvres, elle espère que le garçon ne va pas prendre sa bonne humeur comme une marque de défi. S’il avait ne serait qu’un peu d’humour… Cependant, sa réaction ne l’intéressait pas le moins du monde ; ce qui la distrayait, c’était la tenue du garçon qui se comportait d’une cape noire, similaire à la sienne. Puis, elle s’arrêta sur ce visage singulier, non pas dépourvu de charme. Rien qu’à le voir, on pouvait tout de suite conclure qu’il n’était pas du pays du feu : sa peau trop blanche, les marques de transpiration dans ses cheveux et ses yeux trop vifs, racontaient une vie passée loin du soleil ardent de Konoha. Que venait-il faire ici ? Le festival était fini depuis maintenant une semaine –et elle en avait rudement bien profité ; et le village était dès à présent fermé pour tous visiteurs extérieurs de l’alliance des cinq Kage. Avec la sécurité renforcée du village, il n’avait pu rentrer qu’avec un laissez-passer. Donc on exclut l’érémitisme et le ninja en mission que laissait sous entendre sa cape noire. Un diplomate ?

Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Yutsuki Hara
Admin
Yutsuki Hara


Emploi : Shinobi
Messages : 113

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue85/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (85/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyMar 31 Aoû - 22:13


Je suis étouffé par la chaleur. J’ai la dalle à en crever. Je veux juste m’asseoir et manger. Je pose une question à une jolie demoiselle. Et voilà qu’en récompense je reçois une flaque de morve, de la tête au pied. Mais qu’est ce qui déraille dans ce pays ? En plus, elle ose me dévisager avec son air narquois ? L’autre là, elle essaye de m’aider ou de se foutre de moi ? Dites moi que c’est une blague… J’y crois pas, j’entends les gamins en train de se moquer de moi.

« T’es tu correk ? »

Elle dit quoi là ? Elle m’insulte ? Je le vois son sourire en coin, il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’elle rit de moi ! Sauf que ma petite tu te trompes, c’est de toi qu’il faudrait rire ! La colère monte, je suis écarlate et plus elle tente de réparer les dégâts plus je la déteste. Elle m’a ridiculisé devant le restaurant entier. Les gamins dans la cour rejouent la scène. Un blondinet crie «Attaque surprise ! » et balance ses crottes de nez aux autres. A vrai dire, je ne sais pas ce qui me dégoute le plus, les enfants ou la morve sur ma joue et mes lèvres. Ma cape est complètement fichue. Je la retire d’un geste brusque. Elle ne sert plus à rien. Je ne serai pas discret avec un vêtement sentant… l’indescriptible. Je bouillonne. A quoi cela m’a-t-il servi de dissimuler son chakra pendant vingt-quatre heures ? De risquer sa vie en m’infiltrant dans la chambre de Tsunade ? Alors que grâce à une petite nana tout le monde a les yeux rivés sur moi ? Ma rage provoque en moi une envie de hurler

« Mais tu ne pouvais pas te retenir ? Tu sais ce que tu viens de faire ? Mais tu as quel âge pour agir de la sorte ? Bon sang ! Tes parents ne t’ont-ils jamais appris à être un tant soit peu élégante ? Et arrête avec ce bout de papier inutile, tu sais très bien où tu peux te le mettre ! »

J’enlève ma veste et je tente d’enlever les dernières gouttes de morves sur mon bras. Le seul point positif est que je serai plus à l’aise en étant ainsi en T-shirt. Une fois que j’estime être un peu potable, je jette la veste sur le sol de colère. Ce geste incontrôlé est un peu regrettable… Dans la matinée j’avais pris soin de glisser mon bandeau frontal dans une poche de cette veste gisant sur le sol. Le grand barbu céleste a décidé de m’en faire baver aujourd’hui, et il ne fait pas les choses à moitié. Évidemment, le bandeau vient de tomber, et n’importe qui reconnaîtrait les signes du pays de la roche. Tout le monde cesse de manger. J’ai toujours faim. On sait que je ne suis pas de Konoha.

Dans la cour, un gosse brise le silence en s’amusant. Ouais c’est drôle. Il s’éclate à jouer à la guerre. Il hurle « Un ennemi ! Attaquez-le !! Pan ce shuriken invisible ! pan ce kunaï au milieu des deux yeux ! » Le plus hilarant c’est qu’il me vise. En fait, ce gamin a plus de réflexe que les autres, heureusement qu’il fait semblant. J’essaye de me calmer, je regarde la jeune fille et je lui dis :

« Ecoute, j’ai pas le temps de jacasser, ni de t’apprendre la vie ou la bienséance. Alors, on va dire que si tu payes mon repas tout s’arrange, ok ? »

Au moment où je crois le problème résolu, j’entends derrière moi une voix masculine. Je me retourne. Je distingue un bandeau cachant un œil. Sa bouche et son nez sont dissimulés sous un léger voile bleu-violet. Aucun doute, la question « Qu’est ce qui se passe ici ? » vient du célèbre ninja copieur.

Sérieux, que dire de plus que VDM ?

Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyMer 1 Sep - 14:12

    Il y a les bons et les mauvais garçons ; ceux qui comprennent l’humour et prennent tout au second degré et puis… Il y a un autre genre beaucoup plus répandu ; celui du bad boy. Il est difficile de donner une définition claire et nette de cette dernière catégorie mais l’on peut dire que si quoique ce soit touche à l’image du Bad Boy, il réagit mal. Sa réaction peut être plus ou moins exagérée selon les circonstances, ainsi que plus ou moins brutale.

    De toute évidence, le gars était en criss. Pire, il pétait sa coche devant tout le monde. Pensait-il éviter le ridicule ainsi ? Il fallait rayer l’hypothèse du diplomate, il n’avait pas la classe pour. Son sourire s’efface, laissant place à l’expression de celle qui prend son interlocuteur pour un crétin fini ; elle fronce les sourcils, comme si elle était ensevelie sous des propos incompréhensibles et plisse le nez, comme étonnée du nombre incalculable de phrases qu’il pouvait sortir en l’espace de quelques secondes. Et, comme pour enfoncer davantage le garçon dans le ridicule, elle avait décidé d’agrémenter sa mise en scène par des mouvements circulaires de la tête au rythme de ses gesticulations qui étaient quelques fois accompagnés d’yeux ronds, renforçant la futilité de ses propos. Elle se savait détestable et c’était d’ailleurs le but voulu ; elle n’était pas chez Ichiraku pour faire ami-ami mais pour manger avec Kakashi. Alors, pour combler son absence, il fallait trouver un crétin en guise de divertissement. Et c’était tombé sur lui, le digne rival de Yamato.

    Au fil et à mesure qu’il s’énervait, un souffle de bien-être chatouillait l’intestin de la jeune fille ; elle avait trouvé son Yamato parfait, celui de qui elle pourrait rire, celui sur qui elle pourrait balancer ces vannes, et le tout auréolé de crises de nerfs de la part du jeune homme. A bien y réfléchir, il lui rappelait ce crétin blond qu’elle avait affronté à Suna ; les mêmes gesticulations, la même assurance et un timbre de voix agréable, bien loin du cri. Elle continue son manège, ne répondant pas à ses provocations ; néanmoins elle eut du mal à réprimer un rictus de colère quand il avait abordé le sujet douloureux des parents. Mon coco, tout le monde n’est pas pourri et gâté par l’amour de ces parents. Connard va. Néanmoins, elle s’était mordue la langue et avait décidé de garder sa colère pour plus tard ; il fallait que la colère du jeune homme monte encore un p’tit peu en Fahrenheit pour qu’elle lui répondre et fasse dégouliner toute la colère qu’elle entretenait précieusement. Elle continuerait son manège jusqu’à temps que le p’tit gars soit essoufflé et qu’elle puisse enfin placer sa vanne sans le risque d’être coupée. Elle continue à maintenir son regard dans le sien, jusqu’au moment où un petit bruit attire son attention. Un bandeau frontal du pays de la Roche. Elle se disait bien qu’il n’était pas de Konoha. Et maintenant qu’elle y pensait, l’autre blond, Brice, était lui aussi du pays de la Roche. Voilà environ trois semaines qu’elle l’avait tué. Etait-ce possible que ce garçon vienne pour… Rah, Rukia, tu stresses toujours pour rien. Que veux-tu que ce blanc-bec te fasse ? Hum. Qu’est-ce qu’un gars comme lui pouvait-il bien fichtre ici ? Et surtout, comment a-t-il pu rentrer dans Konoha avec la surveillance mis en place ? Elle essaierait de répondre à ces questions plus tard, pour le moment, elle prit bien soin de ne pas changer son comportement. Réagir immédiatement aurait fait s’élever en lui des soupçons ; elle préférait qu’il la prenne pour une simple débile et qu’il baisse alors sa garde. S’il la soupçonnait d’être une Kunoichi, elle aurait plus de mal à le retrouver dans la suite... Ce qui ne devait pas être une simple affaire dès le départ puisqu’il devait être sacrément habile pour avoir déjoué la garde de Konoha. Mais qu’il ne pense pas qu’il décrisserait son camps aussi facilement.

    Alors qu’elle allait lui sortir la vanne qui lui brulait les lèvres depuis le début, le garçon la coupa de court ; il lui demandait de lui payer son repas. Il rêvait ou quoi ? Déjà qu’elle était obligée de squatter chez la fille aux cheveux roses par manque de moyens, elle n’allait tout de même pas lui payer un bol. Il se croyait chez les Bisounours ou quoi ?

    « Ok Marjolaine, t’as du bol que je sois d’excellente humeur. Je te donne encore une chance d’aller au diable avant que j’te chope par les chevilles et que je re-décore le stand d’Ichiraku avec ta cervelle. » Lui répondit-elle en un souffle. Ce qu’elle aimait d’être détestable.

    A peine eut-elle fini qu’elle remarqua une présence familière derrière le jeune homme ; Kakashi. Elle consulte sa montre, vingt deux minutes et 48 secondes de retard. Un record. Et forcément, il arrive toujours au mauvais moment. Avec cette lenteur, véritable don du Ciel offert à Kakashi, il se poste entre les deux adversaires, nonchalant. Ouah, il allait à un enterrement ou à un rendez-vous ? C’était à se demander.

    « Kakashi, j’te jure tu m’inquiètes, essaie de te calmer, tu en fais trop, un de ces jours tu vas nous faire du surmenage en voulant toujours être à l’heure à tes rendez-vous. »

    Kakashi ne répondit rien, habitué à ce genre de vannes. Rukia reporta alors son attention sur le jeune homme. Allait-il partir, sans réclamer son dû ? Avec l’apparition de Kakashi, faire baisser la garde du garçon semblait être compris. Qui ne connaissait pas le célèbre cyclope ? Le pister ne serait donc pas une simple affaire… A ce même moment, un des cinq gosses qui l’avaient astinés pendant près d’une demi-heure, prit d’un élan de folie, s’élança sur l’inconnu un shuriken à la main. Et merde. Comble de la merdaille, il fallait que le gamin attaque par l’angle mort du Ninja. Fallait-elle qu’elle utilise sa technique afin de stopper le geste du gamin ? C’était risqué devant ce jeune homme dont elle ne connaissait rien ; peut-être était-ce un espion qui évaluait les capacités de ce village. Le gamin lance le Shuriken. Alors, elle plonge la main dans sa sacoche .
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Yutsuki Hara
Admin
Yutsuki Hara


Emploi : Shinobi
Messages : 113

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue85/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (85/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyMer 1 Sep - 19:30


« Ok Marjolaine, t’as du bol que je sois d’excellente humeur. Je te donne encore une chance d’aller au diable avant que j’te chope par les chevilles et que je re-décore le stand d’Ichiraku avec ta cervelle. »

Cette fille a du cran de jouer avec mes nerfs. Elle me balance ça, avec un de ces naturels… Je ne suis pas tombé sur un esprit faible. Je respire calmement. J’essaye d’être le plus zen possible. Mon visage écarlate reprend une couleur normale. Je tente de me calmer comme je peux. Je résume la situation, et j’essaye de calculer mes chances de réussite. Étant en mission d’infiltration, je ne peux pas me permettre de tout foutre en l’air. Mon bandeau frontal est encore sur le sol. Cette fichue bonne femme n’avait pas tort. Finalement, elle a juste été un peu maladroite. Je n’aurai pas dû réagir au quart de tour. J’avoue que la présence de Kakashi a le don de me calmer immédiatement. Il fait parti des gens qui sont sur « ma liste noire ».

Ironie du sort, je vois la belle s’adresser à ce ninja. Ils se connaissent… Vu le grade de Kakashi, je suppose que cette demoiselle est une élève, ou du moins une sorte d’amie. Je sais très bien que cet homme est des plus redoutables. Je décide de sortir ma carte la plus puissante. Celle qui dirige le monde. La belle lâcheté. J’esquisse un sourire désolé, on entend vaguement un « excusez, j’ai eu une dure journée ». Je baisse les yeux pour fixer ce sol qui devient soudainement très passionnant. J’ose espérer qu’il n’a pas remarqué la preuve de mon rattachement à Iwa. Mais je ne me fais pas d’illusion, il a certainement compris que mon comportement n’était pas normal.
Lentement et avec méfiance je me penche pour ramasser mes affaires répandues sur le sol. Mes genoux se fléchissent, je tends mon bras droit. Derrière moi j’entends vaguement un gosse crier : « MAINTENANT !!!!!!!!! ». Ils s’approchent. Je sens quatre chakras m’entourant. Je me retourne, je détecte que la jeune femme met la main dans sa sacoche. Je n’ai pas le temps de réfléchir, je ramasse rapidement mes affaires pour me retrouver dans le dos de l’ennemi à taille réduite.

A ce moment là je doute que la lâcheté soit bien suffisante. Je les sens me fixer. Ils doivent bien comprendre que je ne suis pas de Konoha. J’attache mon bandeau frontal, le dessin du pays de la roche est mis en évidence. Je suis un patriote, j’aime mon village, et même si je dois risquer ma vie, j’assumerai mon appartenance au village d’Iwa. Je pose négligemment la cape noire sur la table où était assise la demoiselle. A ce moment je sens quelque chose d’un peu gênant au niveau du fessier droit. Je me tais par pure fierté. J’ai honte de la situation, je ne sais pas ce qu’ils vont me réserver. Je décide de réagir tel un bel immature. Je les ignore totalement. J’arrache un bol de ramen à Ichiraku et m’assois à cette fichue table pour engloutir mon repas si désiré.

Je suis encore furieux contre ces idiots. Je fais des gestes brusques et incontrôlés. Là réside mon erreur. En effet, mes genoux se fléchissent, un léger craquement habituel se fait entendre au niveau de l’articulation. Mes cuisses approchent du siège. Mon magnifique petit derrière (oui, Hara aime regarder son popotin dans la glace, et ce tous les matins ! Very Happy) vient épouser violemment la chaise.
Oups. [Le narrateur a jugé bon de censurer les jurons, étant donné que de jeunes mineurs assistent à la scène] Y’avait-il cinq gamins ? J’aurai juré que seulement quatre shurikens avaient été lancé. Il semblerait que le cinquième soit très bien placé. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Je murmure « Sensei, il est temps que j’applique vos sages conseils. »
Puis je me racle bruyamment la gorge avant de hurler, tel un Dei-dei enragé :

« VOUS ALLEZ TOUS CREVER !!!! »

Je sors du restaurant, et j’exécute les signes… je remarque Kakashi soulevant son bandeau. Bon sang, c’est mal barré… Ce n’était peut-être pas si mal la lâcheté ? Le self-control ne fait pas parti de mes qualités, et me contrôler est l’une des choses les plus difficiles pour moi. Je me mets à réfléchir cinq secondes.

  1. Quelles sont mes chances de réussir face à tout un village ? Aucune.
  2. Que puis-je faire ? Combattre, fuir, opter pour une solution alternative
  3. Quelles solutions alternatives ? Si je me souviens bien, à Iwa il n’y a qu’une façon de parler en paix : boire une belle bouteille de saké. Je sais pas pourquoi, mais je pense que ça serait un peu étrange comme proposition.


J’inspire. J’expire. Je ferme les yeux. Je passe encore une fois pour un taré. Je me tourne vers la jeune fille et lance « Bon, tu préfères quoi ? La baston ou la boisson ? »

Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyJeu 2 Sep - 12:18

    Elle retient son geste à temps ; il avait déjà évité tous les Kunai. Sans le savoir, le garçon lui avait permis de garder sa véritable identité secrète. Jamie Blonde retire lentement sa main de sa sacoche, préférant observer dès à présent les réactions du camarade du Pays de la Roche. Elle devait être très attentive, afin de pouvoir l’attraper au moment voulu ; il était clair qu’avec Kakashi à ses côtés, l’espoir de rester l’inoffensive et débile petite jeune femme était grotesque. Comment ce ninja brillant aurait alors sympathisé avec une ortho ? Non, il lui fallait des amis et une amie qui avaient avant tout, de la classe. Je m’égare. … Ayoye, j’ai faim. La jeune fille passe discrètement ses mains à son estomac. Comment envisager de rester concentrée, sans engloutir ne serait-ce qu’un bol de ramens ? Elle jette un coup d’œil désespéré en direction du stand d’Ichiraku ; pourquoi elle avait attendu de l’attendre pour manger ? Comme s’il n’avait attendu que ça pour agir, son ventre se met à rugir. Oups. Ses pommettes rosissent légèrement et, avec toute l’innocence qu’elle possédait encore, elle espère que son Prince Charmant n’ait rien entendu. Elle se redresse avec la ferme intention de se concentrer sur le garçon.

    C’est sûr que cette fois, elle demanderait la double portion. Ichiraku avait un peu changé avec le temps mais sa générosité restait la même ; il lui offrait toujours la double portion au prix de la simple. En même temps, dans le temps c’était grâce à elle et ses parents que son petit commerce avait pu survivre. Un bol de ramens se dessine soudainement devant ses yeux ; elle sent déjà la soupe légèrement sucrée, la délicieuse viande fondant sous la langue et les bâtons de gingembre, qu’elle laissait habituellement courir quelques instants sur ses lèvres, comme une cigarette. Son ventre se tord, criant à nouveau famine. Elle voit vaguement le garçon attacher son bandeau frontal ; était-il suicidaire ? Au beau milieu de Konoha, il osait porter les couleurs de son pays ? Et c’est lui qui venait de lui faire toute une comédie de la « civilité ». Elle prendrait des champignons en supplément. Et quelques olives en apéro. Kakashi prendrait-il du saké ? Jusqu’à présent, elle ne l’avait jamais vu boire (ni manger d’ailleurs), respectant à la lettre le souhait qu’elle lui avait fait partager, lors de sa fuite de Konoha. Et c’était tant mieux, déjà avec son masque toutes les greluches lui couraient après ; elle n’imaginait même pas la grosseur du fan club s’il se décidait d’ôter son masque pour de bon.

    Elle est extirpée de ses réflexions vitales par la douce voix du jeune homme qui, par on ne sait quel jutsu était installé à SA table. Sans demander l’autorisation. Elle avait du louper un épisode. Quoiqu’il en soit, c’était un crétin. Il osait lui faire la morale sur une soi-disant « civilité » quand il n’en faisait preuve pour rien au monde ? Peut-être que dans son pays hurler, gesticuler et devenir écarlate étaient des signes de savoir-vivre ? Cela ne l’aurait guère étonnée puisque Brice, qu’elle avait affronté, semblait détenir les mêmes traumatismes. Sur le moment, elle avait préféré imaginer qu’il n’était que l’exception qui confirmait la règle mais dès à présent, il était clair que ce pays était peuplé de cinglés cultivant les cris. Elle esquisse un sourire. Vous allez tous crever, hein ? Ce petit avait du potentiel pour les spectacles de rues. D’ailleurs, peut-être était-ce tout simplement un comique venant chercher la gloire dans le pays du Feu ? Après mûres réflexions, la jeune fille raya l’idée du comique ; le garçon s’était rué hors du stand pour effectuer des signes de ninjutsu.

    Elle soupire ; et dire que ce jour devait être son jour de repos. Maintenant elle avait un étranger sur les bras, un Kakashi avec son sharingan ainsi que des dizaines de spectateurs. Génial. Kakashi s’avance vers lui, relève son bandeau. Mauvais signe pour le jeune homme. Allait-elle enfin voir son Mangekyu ? Non, bien sûr que non ; Kakashi n’était pas aussi stupide qu’elle, à agir sous l’impulsion du moment. Il devait simplement copier ses techniques ou alors, anticiper ses attaques avec les jutsus qu’il analysait… Quelle classe. J’veux que ce soit l’homme de ma viiiiiiiiiie ! Elle gifle intérieurement son deuxième ‘moi’ pouffe. Wahou, c’était quoi cette voix sakuradesque ? Alors qu’elle se bataillait intérieurement avec cette voix bien trop rose à son goût, le jeune homme se plante devant elle. La même réaction que la première fois lui chatouille l’esprit ; quéquimevec’uila ? La baston ou la boisson ? Mon ami, ne me demande pas. Sans crier gare, elle saute sur la table et commence à chanter très sérieusement :

    « Pourquoi t’as fait ça ? C’est pas très bien d’être méchant avec les enfants... C’est mieux d’être gentils. »

    Par gaité de cœur et parce qu’elle trouvait la réaction des habitants disproportionnée, elle avait préféré détendre l’atmosphère à sa manière. Immédiatement, la population qui reconnaissait les paroles d’un humoriste local, commença à rire. A la fin des paroles (un peu modifiées) de la chanson, les habitants, convaincus que tout ceci n’avait été qu’une mise en scène de spectacle de rue, applaudirent et remercièrent les acteurs à chaudes voix de la distraction pendant l’attente de leur bol. Telle une artiste, elle salue la foule en lui adressant des signes de main, le sourire aux lèvres. L’art de tromper les gens était sa spécialité. C’était parce que les rôles qu’elle jouait étaient crédibles qu’elle avait pu effacer tant de visages lors de ses missions. Rapidement elle descend de la table, pour ensuite s’y attabler. Par ce stratagème de comédie musicale simplet, elle avait effacé la méfiance des habitants sur l’origine du garçon. Et ça avait on ne peut mieux marché. Elle avait pu éviter un éventuel incident diplomatique et de se fatiguer à lui courir après dans tout Konoha. Lui courir après, non pas pour donner l'envie aux idiotes à cheveux roses de créer un nouveau fan-club, non, mais pour lui soutirer des informations. Il restait un ennemi éventuel.

    « Joséphine, tu me dois un bol de ramens pour t’avoir sauvé la vie. Et une bouteille de Sake. »

    Elle commence à se balancer sur sa chaise, non sans omettre d'épier le beau Kakashi.
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Yutsuki Hara
Admin
Yutsuki Hara


Emploi : Shinobi
Messages : 113

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue85/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (85/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyVen 3 Sep - 14:41

    J'assiste à une scène complètement burlesque... Sa voix résonne, et je me demande combien sont-ils dans sa tête ? Je lui propose GENTIMENT la paix, et elle fredonne un air enfantin avec son air moqueur. Elle croit sûrement que je ne suis rien du tout, et que je suis inférieur à elle. Cette nana me prend pour qui ? Je suis pas n'importe qui, je suis un Junin ! (Note du narrateur : j'ai un gros bug sur l'orthographe du mot... Junin ou Chunin ? Google pourrait m’aider *lève son drapeau en signe de flemme*). Elle est toujours perchée sur sa table, la cape flottant derrière la jeune folle. Alors qu’elle chantonne ces âneries je balance :

    « Tu te prends pour superman ? Tu veux que je t’aide à mettre ta culotte par dessus ton pantalon ? »

    Elle ne semble même pas entendre ce que je raconte. Elle a un sérieux problème neuronal. Je suppose qu'elle est complètement timbrée, et ne vit que pour se rendre intéressante. Mon Dieu, pauvre village de Konoha... Je crois que si je tape sur son crâne, ça sonnera creux. Elle ne doit même pas être ninja. La pauvre... Le pire c'est que j'entends tout le restaurant rire aux éclats... Ils croient à sa mascarade. Ma parole ils sont tous des bananes !? Je ne décolère pas, le sang monte à mon visage, elle n’arrête pas de me mettre sur les nerfs depuis tout à l’heure. Et l’autre là, ce ninja copieur, à part contempler la scène d’un air ébahi qu’est ce qu’il fout ? Il semble extérieur à tout ça, ce gars reste calme, mais cette fille est incontrôlable.

    Le coucou redescend de son perchoir, et s’assoit sur la chaise. Elle est heureuse de me voir enragé, je le sens ! Je suis debout à l’extérieur du restaurant quand elle redevient calme. Je fais quelques pas chez Ichiraku. Elle a enfin compris qu’il fallait payer mon repas pour que je daigne lui adresser une once de respect. Devant moi je vois la jeune femme se balancer sur son trône, je remarque qu’elle surveille du coin de l’œil le ninja au sharingan. Je me méfie, je n’ai pas envie de tomber dans un traquenard. La foule se délecte des moindres gestes que je fais. Je parie qu’ils croient encore que c’est un spectacle… Même les cinq mini-pouces rebelles sont présents, et l’un d’entre eux rit de me voir saigner du… bas du dos. Mon visage se fait sévère, je regarde la curieuse petite femme des pieds à la tête. Je pense que l’affaire est réglée et que je dois sérieusement canaliser mon énergie. Elle s’est enfin résolue à être sous mes ordres. Mon égo gonfle chaque seconde. Et se dégonfle à la seconde où elle perce ma fierté :

    « Joséphine, tu me dois un bol de ramens pour t’avoir sauvé la vie. Et une bouteille de Sake. »

    Je suis tiraillé entre deux sentiments. Le premier est l’appréhension que je ressens lorsque mon petit regard d’enfant innocent à deux francs vient se noyer, dans l’œil écarlate de ce type. Le deuxième, est la vengeance. Elle salit mon honneur devant tout le monde et je déteste être sous-estimé. Le pire serait que les deux s’entraident, un combat deux contre un est impossible. Sans oublier qu’ils ont l’avantage d’avoir un sharingan. Bon sang… tout ça pour un bol de ramen englouti en deux secondes. Il est sérieusement en train de remonter ! Quel culot de dire qu’elle m’a sauvé la vie ?! J’avoue, la bouteille de Saké me tente bien, ça me détendrait. Je sens déjà l’odeur exquise de l’alcool. Et le goût fort m’envahirait les papilles. Que c’est tentant… Mais ça serait trop facile qu’elle gagne comme ça. Je pense que le pire des affronts serait de l’ignorer. Tout le monde croit à un spectacle… et j’ai vraiment envie de lui remettre les idées en place.

    « Toi, tu m’intéresses pas wonder-woman, laisse parler les grands. Et sache que mon nom n’est pas Joséphine mais Hara. Et tu vois ce bandeau ? Dis-je en tapotant de l'index le dessin du pays de la roche, c'est la marque des plus grands. Tu ne seras jamais meilleure qu'eux. »

    Je n'attends aucune réponse de sa part. Si elle était un peu moins sauvage elle se présenterait, mais je doute qu'elle soit d'humeur. Et même si la proposition du saké était très tentante, elle restait impossible. L'argent que j'avais sur moi suffisait pour payer un repas, pas deux. Je ne vois pas par quel miracle je pourrai payer une bouteille de Saké. Je me tourne vers le ninja copieur. Je lui lance mon regard le plus grave et sérieux. Je pense qu’entre deux hommes, le feeling passera mieux qu’avec cette dévergondée.

    « Dites, ça vous dit de boire un verre entre homme pour qu’on s’explique entre deux personnes CENSEES. »


Dernière édition par Yutsuki Hara le Lun 15 Nov - 10:57, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kakashi Hatake

Kakashi Hatake


Messages : 53

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue60/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (60/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyVen 3 Sep - 23:32

    « Aïe. Ça devient compliqué. »

    Voilà à quoi se résumait les pensées de Kakashi face à une telle situation. Pourtant, le rendez-vous ne devait pas être si compliqué. L’histoire aurait dû se dérouler simplement. Il serait arrivé avec seulement dix minutes de retard. Le jeune homme aurait vu un joli visage féminin s’empourprer le moment venu. Il y aurait eu quelques secondes d’hésitation. Peut-être que ses lèvres auraient effleuré les siennes à la fin du repas. Un bol de ramen, qu’il lui aurait offert. Son visage aurait montré un grand sourire aussi joyeux que lorsqu’ils étaient enfants. Cela aurait pu être un bel après-midi.

    Pourtant, ce ne c’était pas passé comme ça. Il avait passé plus de temps que d’habitude pour lire le dernier livre du Paradis du Batifolage. Le dernier chapitre était des plus passionnants. Il lit la dernière page, et regarde l’heure. Il constate qu’il a un peu exagéré. Il a encore fait patienter la fille du Yondaime. Il esquissait un sourire en imaginant l’attitude de la demoiselle à sa vue. Allait-elle se jeter à son cou ou sa main allait-il frapper sa joue ?

    Par pur caprice il décide de passer par les toits. Il sort de sa chambre par la fenêtre, peut-être est-ce par impatience de se retrouver à une table d’Ichiraku. Il se met à déambuler tranquillement, les mains dans les poches. Il descend et longe la grande rue de Konoha. Il se rapproche du petit restaurant lui évoquant tant de souvenir. Yondaime, Jiraiya, Rukia, Naruto et même Yamato sont passés ici pour dévorer un plat de ramen. D’ailleurs, chacun n’oubliait pas de dévorer un peu de l’argent à Kakashi… C’était le prix pour apprécier de bons moments de détente. Le grand ninja détestait se prendre la tête et être face à la difficulté. L’amitié et les relations renforcent le moral et le reste, voilà ce à quoi croyait Kakashi.
    Il approchait du lieu. Il sentait de l’agitation. Il entend un jeune homme crier. En apercevant la scène au loin il laisse échapper un petit son ressemblant à « Oh ». Son attitude un brin désinvolte s’observait par sa démarche tranquille et un peu lente. Il arrivait enfin devant les deux personnes légèrement bruyantes. L’un des deux gesticulait dans tous les sens, et ne cessait d’agresser la jeune fille. Kakashi eut un petit pincement lorsqu’il sentit que Rukia était assaillit par un être étrange.

    « Qu’est ce qui se passe ici ? »

    C’est la seule chose qu’il put prononcer devant cette scène. Cette phrase semblait piquer au vif la demoiselle. Elle montait sur ses grands chevaux, elle critiquait son retard. Kakashi n’écoutait qu’à moitié, il s’inquiétait de cet intrus qui paraissait venir du pays de la roche. C’est curieux, pensait-il. Ce petit jeune homme imaginait être capable de rivaliser avec Rukia et le ninja copieur. Quel plaisantin. Il ne voulait pas le sous-estimer, par conséquent il releva le bandeau. L’ancien œil d’Obito apparaissait à son ennemi. Kakashi tenait à protéger la jeune fille. Et sa technique fonctionna. Mais pas de la façon dont il imaginait. Un sourire se dessinait sous son fin tissu, quand il vit le jeune homme tressaillir à la vu d’un simple sharingan. Ce garçon provoquait encore, il osait entrer dans le jeu de la fille de Minato Namikaze. Elle ne peut pas renier sa mère se met-il à penser lorsqu’elle chante sur la table.

    Il avait l’impression d’être ignoré dans cette confrontation entre les deux ninjas. A vrai dire, cette posture lui allait parfaitement. Il préférait n’être pas trop remarqué, ça lui laissait le temps d’analyser chacun des mouvements de l’ennemi. Cet aparté fut brisé par la voix du dénommé Hara.

    « Dites, ça vous dit de boire un verre entre homme pour qu’on s’explique entre deux personnes censées. »

    Kakashi fut déstabilisé par cet échange. Le jeune homme prenait Rukia pour une abrutie, il risquait de se confronter à un mur… D’un côté il ne voulait pas provoquer un probable ennemi, et de l’autre il ne voulait pas être lâche face à Rukia. Un sourire gêné se dessinait au bord de ses lèvres voilées. Il se mit à regarder la fille du Yondaime. Et retournait fixer l’étranger. Kakashi prononçait calmement :

    « Jeune homme, vous venez en étant étranger et vous agressez une jeune femme. Comprenez qu’elle réagisse aussi mal. Puis il prit son air le plus déconcerté, si je vous paie un bol de ramen ou un verre de saké, serez vous calmés ? »
Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptySam 4 Sep - 10:39

    Panpan semblait hésiter entre deux itinéraires à prendre : la frapper et s’enfuir ou lui payer son bol de ramens ? Elle détend lentement les traits de son visage puis jette un coup d’œil sur le Jonin. Elle croise son regard. Elle rougit légèrement, baisse les yeux pour reporter ensuite un sourire Freedent sur le garçon. Le problème avec Kakashi c’est que, dès qu’il faisait son apparition, elle devenait complètement gaga et souriait à tout le monde. Même au roi des crétins, Yamato, et présentement à l’une de ses disciple, Joséphine. Elle sourit de plus belle, dévoilant ainsi des dents plus blanches les unes que les autres. Il fallait bien qu’elle les montre avant qu’elles ne pourrissent ou pire, qu’un éventuel morceau de persil ne choisisse de dénaturer totalement son sourire. Ou encore, qu’un jeune écervelé névrotique ne choisisse de lui foutre un bon coup de poing dans la mâchoire, [MAIS COMME J’AI CENT MILLE BANANES, JE PEUX PAS MOURIR ! AHAHA, JE VOUS AI TOUS NIQUES ! ] en épargnant seulement les dents de devant. Une existence alors condamnée à l’apparence d’un lapin. Un long frisson lui parcourt le dos ; elle se voit avec un sourire bête accroché aux lèvres. Il ne lui reste que deux dents et malgré ça, envers et contre tout, un morceau de percil. Morceau de persil jurant d’ailleurs magnifiquement avec l’écaille blanche de ses dents. Elle referme expressément ses lèvres ; elle ne doutait pas que cet effet de couleur avait un effet spectaculaire sur la gente masculine.

    Elle reporte son attention sur le garçon ; alors, elle venait cette bouteille ? Alors qu’une bouteille ne coûtait que 200 ryous chez Ichiraku, il continuait à hésiter. Radin en plus d’être complètement déjanté. Elle soupire et le garçon, comme alerté de l’impatience de son Dieu, recommença à hurler en pleine place publique. Et dire que si elle voulait, elle pouvait le foutre sous les barreaux pour troubles du voisinage… L’idée était tentante mais elle retomba dans l’oubli aussi vite qu’elle en est sortie ; son ventre vide faisait à nouveau des siennes. Consciente que ce n’était pas du tout le moment pour se préoccuper de la cuisson des nouilles, elle tenta de se concentrer sur les propos du garçon. Entre moultes gestes ridicules qu’il semblait affectionner, il lui arrivait de dire des mots qui assemblés, avec un peu de patience et de travail, formaient des phrases plus ou moins cohérentes. Ainsi elle comprit qu’il la traitait de gamine totalement dépourvue de sens moral. Mais il tenta aussi un affront, celui de dire publiquement que les shinobis de son patelin étaient bien meilleurs qu’elle et tous ceux de Konoha. Douce innocence. Une seule et unique question se posa alors à la jeune fille : se droguait-il ? C’était à se demander, le voyant agir aussi stupidement devant le Kakashi le Grand.

    Après avoir fini son monologue sans faim, le garçon avait choisi de lui tourner le dos pour s’entretenir entre hommes. C’était elle où il la sous-estimait tellement qu’il en baissait totalement sa garde ? Une vague de colère saisit les entrailles de la jeune fille ; bon Dieu qu’il m’énerveeeeeeeeee ! Alors qu’elle s’imaginait étrangler le jeune homme, une grosse tâche rouge au niveau des fesses attira le regard de la jeune fille. Joséphine… Un large sourire se dessine sur son visage. On dirait bien que le Dieu des Shinigamis était avec elle. Elle jette un coup d’œil dans sa sacoche pendant que Kakashi tentait de résoudre pacifiquement la situation. C’est bon, elle l’avait emmenée. Alors que la phrase du beau Jonin résonnait encore dans le stand d’Ichiraku, la jeune fille, crocs et griffes en avant, sauta littéralement sur le jeune homme. Sous un poids imprévu, les jambes du jeune homme se dérobèrent sous lui et ils s’écrasèrent tous les deux au sol, telle une mouche.

    « Finalement, j’crois pas être ton héroïne préférée Britney. J’ peux pas voler. »

    Avant même qu’il ne puisse répondre quoique ce soit –de censé ou non, selon ses propos- la jeune fille lui offrait déjà une de ses gifles légendaires. Ca devrait le calmer un moment. Juste le temps de la laisser sortir son monologue. Rapidement, profitant de la zizanie qu’elle avait elle-même provoqué, elle s’installe confortablement sur le torse musclé du jeune homme. Un ninja, alors ?

    « Tu devrais arrêter de me sous-estimer, Britney –ou peu importe comment tu t’appelles. Et à ta place, je la ramènerais pas. Bon Dieu mais pour l’amour du ciel, est-ce qu’au moins tu te rappelles ce que tu fabriquais le jour où ils ont distribué la raison ? J’n’en sais rien, peut-être que tu étais en retard ce jour là parce que tu n’arrivais pas à retrouver le string qui allait avec ce si ravissant pantalon, que tu aimes tellement. Ou peut-être que tu étais trop occupée à rebondir du popotin sur les inepties de je ne sais quel boys band et du coup tu as raté le cours mais bien sûr, je n’en sais rien, je ne fais que supposer. Mais il y a un truc dont je suis sûre c’est qu’ensuite tu es allée au supermarché de la connerie universelle et que tu as rempli à raz-bord trois kadis, histoire d’avoir des réserves jusqu’à la fin de ta vie. »

    Son long monologue terminé, elle passe sa main dans sa sacoche, l’air totalement blasée. Elle avait philosopher sur son innocence. Il était temps à présent de sortir son arme secrète. D’un geste rapide et professionnel, elle sortit de sa sacoche un instrument quasiment plat, de couleur verte. On aurait pu croire à première vue, dont la façon dont elle le tenait, que c’était un Shuriken. Mais un Shuriken carré qui ne coupe pas.

    « Joséphine, je sais qu’être une fille est difficile pour toi mais s’il te plait, pour l’amour du ciel, protège-toi. Tu n’as pas besoin de nous montrer tes flux de sang menstruels pour prouver que tu es une fille, une vraie. »

    Elle secoue la serviette hygiénique devant les yeux du garçon puis, se retire du torse du garçon. Après tout, elle n’allait pas rester là des heures, il avait du comprendre la leçon. Une fois debout devant le garçon, elle lui jette sur le torse, la précieuse serviette hygiénique et enchaine :

    « Oh & mes amis m’appellent Rukia. Mais toi, tu peux m’appeler Kira. »

    Elle lui tend un grand sourire alors, tout son être commençait à murmurer : Kakashi, sauve-moi du pétrin dans lequel je me suis fourrée.
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Yutsuki Hara
Admin
Yutsuki Hara


Emploi : Shinobi
Messages : 113

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue85/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (85/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptySam 4 Sep - 18:06

    Je regarde le ninja copieur, et j’attends sa réponse. Il prononce une phrase qui me convient parfaitement. La proposition est véritablement posée et intelligente. Il agit tel un diplomate devrait le faire. Après tout, j’avais raison de le prendre pour un imbécile. Je vais pouvoir boire jusqu’à plus soif, et manger à ma faim gratuitement. Finalement le ninja copieur n’est pas si redoutable. Le fait que la petite sauvageonne ne soit plus dans mon champ de vision est vraiment appréciable. Je profite enfin de l’air sans qu’elle ne bouffe mon oxygène. Mon petit traité de paix avec le Jônin allait être signé d’un verre de saké lorsque Tarzanne se rua sur moi. Elle avait beau être petite, elle était lourde l’ogresse !

    « Finalement, j’crois pas être ton héroïne préférée Britney. J’ peux pas voler. »

    Cette nana de mes deux est SUR moi, et elle ose se foutre de moi, ENCORE une fois ??!! J’ai essayé d’être calme, je me suis dit « vas-y molo Hara » et elle se jette sur moi comme une nymphomane en manque ? Je sais que je suis irrésistible mais quand même ! Soudain, une légère douleur à la cheville se fait ressentir, la petite peste appuie bien sur les côtes, mes genoux ne résistent pas, je tombe au sol devant Kakashi. Je gueule immédiatement :

    « Ecoute moi bien, Zobi la Mouche ! Tu vas me lâcher la grappe ! Sinon cette fameuse grappe va t’… »

    Un clac vient de résonner. Une trace rouge se dessine sur la joue droite. La jeune femme vient de sceller ma bouche et SA PUTAIN DE VIE !!!! J’essaye désespérément de replacer ma mâchoire au bon endroit. Mais il est difficile de se concentrer lorsqu’un hippopotame s’assied sur le torse… Elle tâte la marchandise ou quoi ? Aurait-elle peur que les fruits soient périmés ? Et vas-y qu’elle fanfaronne avec ses répliques de gamine écervelée. Je suis AU PIED de Kakashi et SOUS la garce, y’a pas un problème là ? ça va ? tu te rinces bien l’œil, PERVERS ? Je rumine et elle continue à blablater. Si elle croit que je vais rester ici à ne rien faire elle se fourre le doigt là où je pense si profondément qu’elle en aurait les larmes aux yeux. La rage au ventre, je ne peux pas bouger, à croire qu’elle a élu domicile sur moi.

    J’exécute avec peine des signes avec la main droite, pendant qu’elle est occupée à déblatérer sa métaphore de string raisonné. L’atmosphère est remplie d’eau, je pourrai m’en servir pour une défense, certes faible, mais utile. Je n’ai jamais vraiment réussi à contrôler cette technique, seulement je sais que surprendre l’ennemi est l’attaque idéale. Plus qu’un signe et la greluche se taira pour un bout de temps.

    « LA PESTE ! »

    En se retournant elle vient de m’empêcher d’exécuter le dernier signe. Je suis littéralement paralysé. Une douleur indescriptible (Par la narratrice 8D) monte en moi. Cette vermine avait légèrement bougé quand elle mit sa main dans la sacoche. Bon Dieu, elle a écrasé ce qui ne fallait pas. Elle fait comme si elle ne m’entendait pas, et agite un papier vert devant mes yeux. Une… serviette ? je suis ENRAGE. Le sang bouillonne. Je viens de comprendre sa vanne. Les gamins de tout à l’heure et leur attaque de mes deux m’avaient fait saigner. Elle pourrit mon honneur. Elle ABUSE de ma patience SUR moi.

    Libération. Elle se lève. La douleur localisée plus bas s’atténue, mais est toujours présente. Il va falloir que je fasse avec. Je crois que la prochaine fois que je vais aller au WC, j’aurai les marques de ma rencontre avec cette Rukia autant derrière que devant. La serviette hygiénique est sur mon torse, et la vantarde est debout devant moi.
    Je prends la serviette, je me lève en fureur.

    « Moi c’est pas une serviette que je vais te donner, c’est un tampon et je vais même t’aider à te l’enfoncer si tu continues, PETASSE. Alors petite KIRI, tu risques d’être ouverte de ton petit emballage, je vais t’écraser et étaler tous tes boyaux, et je les donnerai à bouffer aux chiens galeux. Je te donnerai un dernier conseil : LACHE MOI la grappe petite arapète* et CREVE ! »

    J’enlève le papier de la serviette hygiénique et prend soin de la jeter sur Kakashi.

    « Et toi vieille nana sans défense, tu restes là sans bouger ? »

    J’ai la liberté d’exécuter des signes, devant moi se trouvent les deux ennemis, et tout autour les clients du restaurant fuient peu à peu. L’eau contenue dans l’air devient mienne, et me permet d’enfermer la diablesse et Kakashi dans une bulle d’eau fragile. J’ai peu de temps avant qu’elle ne se brise. L’eau n’est pas abondante par ici, je risque d’avoir du mal à la battre par ici. Pourtant, il va falloir faire avec. J’ai enfin le plaisir de me plus l’entendre jacasser. Le corbeau a beau dire ce qu’il veut, le son ne m’atteint pas. Je vois les deux clowns enfermés, l’un avec sa serviette encore collée sur le bras, et l’autre avec sa cape s’échappant peu à peu de ses épaules.

    « TREPASSE EN SILENCE LA GUEUSE »

    Je commence une série de signe, en espérant avoir le temps d’attaquer.

    *Une arapète c’est quelqu’un de collant, c’est un dérivé du mot arapède, une sorte de moule accrochée solidement à son rocher.


Dernière édition par Yutsuki Hara le Lun 6 Sep - 16:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kakashi Hatake

Kakashi Hatake


Messages : 53

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue60/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (60/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptySam 4 Sep - 21:20

    Kakashi n’était presque pas surpris de l’attitude de Rukia. Il continuait à scruter le moindre geste des deux jeunes gens. Elle avait osé sauter sur l’intrus, et avait prit un malin plaisir à le charrier sur sa blessure au postérieur. Kakashi attendait patiemment que la situation se stabilise. La journée est loin d’être finie… Il voyait Ichiraku déprimer face au désastre que provoquaient les deux autres. Un léger haussement d’épaule était censé rassurer le cuisinier. Le ninja au sharingan rougit à la vue du petit secret féminin. Cela signifierait-il que Rukia ait ses… ? Les joues cachées par le masque devinrent plus rouge que son sharingan.

    Rukia et l’agité ne semblaient pas perturbés par cet objet inhabituel pour un homme. Ce soit disant Hara souffrait visiblement d’une incontinence verbale. Ce côté-là était assez désagréable, finalement, peut-être est-ce mieux que l’offre ait été déclinée… Un repas en leur compagnie aurait été un peu trop mouvementé à mon goût, pensait-il.

    Ses pensées furent interrompues par Hara lançant la serviette hygiénique sur le bras de Kakashi. Son sharingan voit les images au ralenti, il a à peine le temps de se déplacer un peu sur la droite, pourtant l’horreur de voir cette chose approcher le ralenti quelque peu. La serviette vint se coller sur son bras gauche. Kakashi écarquille les yeux et reste bloqué sur l’objet de Rukia. Sa surprise le bloquait. Sa gêne était à son comble… Il était bouche bée derrière son masque.
    En un instant il se retrouvait enrobé dans une bulle d’eau en compagnie de la belle. Il s’était fait avoir comme un débutant. Kakashi se tourna vers Rukia :

    « Hum. Désolé, ça m’a…»

    Dit-il en regardant en étant dépité la serviette sur son bras. D’un geste rapide il l’arracha, et la serviette se colla sur sa main droite. Misère… Plus il agitait la main, plus son visage s’empourprait. Kakashi releva le regard et aperçut le jeune homme en train d’exécuter des signes. Le sharingan lui était enfin utile. Le garçon était sérieux. Utiliser le Mangekyou était trop risqué, la barrière de la bulle le gênait. Kakashi n’est pas d’humeur imprévisible, il se tourne vers Rukia et lui demande :

    « Hm, qu’en penses-tu ? »
Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyDim 5 Sep - 13:29

    Inondée de la tête au pied par la reconnaissance, Joséphine se lève. Son teint est relevé, ses veines ressortent irrésistiblement de son cou et ses yeux laissent entrevoir une bienveillance certaine. Bien entendu, elle n’omet pas de prendre le précieux cadeau offert avec amitié et commence les remerciements avec sa voix douce et charmante que la jeune fille connaissait si bien à présent. La jeune fille envahie de ses pulsions hormonales, commence à déblatérer tout un flot d’obscénités. Minute. Elle rêve où il lui fait une proposition ambigüe ? Il veut lui enfoncer… Un tampon ? C’était pas très flatteur pour son Popaul de le comparer à un tampon. Petit et avec des dimensions négligeables. Il n’avait pas honte de le dire comme ça, à tout va ? Peut-être était-ce après tout, une technique de drague version Pays de la Roche ; vu les mœurs de ce ‘pays’, cela ne l’aurait pas étonnée. Elle sourit tendrement devant la colère du jeune homme ; visiblement, il ne digérait pas les surnoms de fille ; il en venait à l’appeler « pétasse » ; à lui décrire sa mort ; à la conseiller. La suite était alors tout à fait logique : après les insultes, il lui répéta pour au moins la troisième fois de leur rencontre : « crève ». Au pays de la Roche, ce devait être le premier mot des marmots. Alors que les uns disaient « maman » ; les autres disaient « crève ». Une autre culture, quelle virilité… Elle soupire. Sa voix commençait sérieusement à lui vriller le tympan, comme un « iiiiiii » désagréable dans sa tête. A présent, elle ne demandait plus qu’à manger son bon gros bol de ramens en paix, sans sa voix de jeune fille lui déchirer l’oreille… Mais juste avant, il était de son devoir de le remettre à sa place, une bonne fois pour toute.

    « Oh désolée Martine, j’aurais adoré venir à ton camp de vacances au mois d’août, ça m’aurait plu, mais mes parents veulent m’emmener à Kiri avec eux, un vrai cauchemar, ce qui me ferait plaisir c’est que tu fasses plein de photos et quand on reviendrait de vacances, on passerait des soirées émues à les recoller une à une dans ton journal secret ! Arrête un peu, tu me donnes mal à la tête Joséphine. »


    Il ne semble pas l’entendre ; il est bouché ? L’abus de plaisir solitaire est mauvais pour l’ouïe, le savait-il seulement ? Elle s’apprête à lui lancer une nouvelle vanne quand il choisit de signer son arrêt de mort. Sans réfléchir –le pouvait-il seulement ?- , il s’en prend au seul mâle de la place, l’Homme de sa vie, Kakashi. Elle l’entend le traiter de vieille nana sans défense et surtout, ose lui lancer sa serviette au visage. Comment osait-il… ? Vas-y mon Homme, montre-lui ce que tu sais f… Ses pensées s’interrompent brutalement. Le jeune homme aux cheveux argentés semble en proie à un terrible malaise. Elle suit son regard et aperçoit la serviette collée, telle la moule à son rocher, sur la main du jeune homme. Le visage du Jonin s’empourpre crescendo. Quoi, lui le ninja légendaire au sharingan, était terrifié par une simple serviette ? Elle laissa échapper un son trahissant l’incompréhension, suivit immédiatement d’un « oh » empreint de surprise. Instantanément, ses vêtements se collèrent désagréablement, froids et trempés, sur sa peau jusqu’alors si chaude. Il allait le payer ; elle qui avait essayé de se soigner un minimum, elle retrouvait dès à présent tous ses efforts ruinés. Elle voyait déjà ses cheveux onduler comiquement sur sa tête lorsqu’elle ressortirait de la bulle d’eau et son mascara s’étirer naïvement sous ses yeux. Un monstre. Il a fait de moi un monstre, un chien tout droit sorti du bain. En plus, l’eau était gelée ; elle sentait ses poumons se resserrer désagréablement sous la pression de l’eau glacée. Elle l’entend hurler de trépasser. Etrangement, sa haine pour le garçon n’atteint pas ses sommets ; elle préférait chercher une solution pour se sortir de ce pétrin, plutôt que de plus répondre au garçon. Et une fois sortie, il comprendrait ce qu’était une Namikaze. S’il pensait qu’elle allait se laisser faire, alors il devait certainement encore croire au Père Noël.

    Au fil des secondes, elle sent la pression de la bulle réduire son étreinte sur elle. Et dire qu’elle faisait quelques fois subir ce genre de jutsu à ses opposants ; jamais elle n’aurait pensé à le vivre un jour. La bulle perd de sa densité et petit à petit, Kakashi et elle se rapprochent. Finalement, cette technique n’avait pas tant de défauts que ça… Elle l’entend lui demander ce qu’elle pense de la situation. Elle tourne la tête, ébahie. Ce qu’elle en pensait ? C’était difficile à dire et franchement, elle n’avait pas vraiment la force de répondre. Sa respiration commençait à manquer cruellement. Il ne lui restait plus que quelques secondes avant qu’elle ne s’étouffe. Si seulement elle arrêtait de fumer. Elle croise son regard, elle reprend courage, elle se sent à nouveau en pleine forme. Non, elle ne se laisserait pas faire. Elle esquisse un sourire, reporte son attention sur le garçon aux mille et uns mouvements. Alors, elle prend ce qu’il lui reste comme respiration, se concentre sur son chakra et hurle à l’intention du gamin :

    « C’EST UN TROU DU CUL !! »


    Elle concentre son chakra dans sa main ; une aura bleue l’entoure puis, comme une onde de choc, se propage tout autour de son corps. La technique créée dès son plus jeune âge, avec Itachi allait aujourd’hui énormément servir. Elle abat sa main sur la paroi. En un bruit de sabre laser [O___o], elle s’extrait difficilement de la sphère d’eau. Elle le voit effectuer des gestes ; le souffle lui manque, ses genoux embrassent le sol. Une toux vint lui caresser ses poumons engourdis par le froid ; son corps est parcouru d’un frisson. Elle relève des yeux empreints de défi sur le jeune homme ; elle doit absolument faire cesser cette technique. Contre toutes attentes, elle voit Joséphine s’effondrer sur le sol et l’eau de la sphère éclabousser les environs. Elle ne prend pas attention à la quantité qu’elle reçoit à nouveau sur elle ; Ichiraku se tient debout devant Hara, une poêle à la main. C’était donc comme ça qu’il l’avait empêché d’effectuer ses signes. Il était à présent au-dessus du jeune homme et le regardait d’un œil sévère.

    « Si tu veux faire le niaiseux mon Garçon, il faudra le faire en dehors de mon restaurant ! Et ne t’avise plus à attaquer la petite Chérie. »


    Ichiraku s’avance vers sa petite protégée, lui tend la main et la relève. Elle ne savait pas quoi lui dire ; il venait –lui et sa poêle- de leur sauver la vie. Contrairement à son habitude, elle ne répliqua rien quand il l’appela « petite chérie », trop reconnaissante pour le faire. D’un signe de tête, il désigne une table où deux bols de ramens, deux verres de Saké & un petit bol d’olives n’attendaient qu’elle et son Prince Charmant. Elle jette un coup d’œil affectif au vieux cuisinier qui se perdit dans son dos. Déjà, il prenait les oreilles de Joséphine pour le foutre dehors. Discrètement, elle appose sur la cheville du garçon, son sceau, histoire de le retrouver au moment voulu. Elle soupire. C’était enfin fini les cris et les gesticulations. A présent, il ne lui resterait plus que le calme et les yeux noirs du séduisant Jonin.


[ j'espère que je ne me suis pas trop avancée... & que tu répondras vite ! o/ # SBAF # ]
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Kakashi Hatake

Kakashi Hatake


Messages : 53

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue60/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (60/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyDim 5 Sep - 17:54

    Kakashi étouffait, et le manque d’oxygène troublait sa vision. Utiliser le sharingan était bien difficile dans ces moments là… Il apercevait la silhouette de Rukia donner toute son énergie pour sortir de cette prison aqueuse. C’est de la folie. Rukia allait mal, elle était au bord de s’évanouir et Kakashi était dans une situation similaire. Il s’asphyxiait tout en restant concentré sur les signes du jeune homme. Kakashi allait répondre, il préparait enfin une offensive : des éclairs n’allaient pas tarder à frapper l’eau.
    Avant qu’il ne puisse terminer son action, Hara fut stoppé dans sa technique, par le grand et talentueux Ichiraku. La bulle se désintégrait, l’eau retombait sur le sol pour former une flaque. Le choc obligea Kakashi a posé un genou au sol. Il releva la tête et entrevit Ichiraku relever Rukia. Le sourire radieux du cuisinier s’effaça, les sourcils se firent sévères, il vira le jeune délinquant d’un coup de pied au derrière (déjà si douloureux). Kakashi veilla à ce qu’il ne fasse pas demi-tour, mais il semblait que le coup à la tête et ailleurs l’avait bien amoché. Ce cuisiner sage a toujours su y faire avec les nouilles, osait penser le ninja copieur.

    Ses yeux atteignirent Rukia qui était déjà debout. Il voyait son regard émerveillé par le repas installé à une table du traiteur. Il sentait qu’elle était soulagée du départ de ce farfelu (En espérant que ça ne fasse pas trop omniscient).Kakashi se releva à son tour, et adressa un léger sourire à la jeune femme. S’il n’avait pas son masque, ses belles dents blanches apparaîtraient devant un repas semblant si copieux. Ichiraku retourna quelques minutes en cuisine avant de tendre aux deux amis trempés des serviettes en papier

    « Je suis désolé, il ne me reste que ça
    - Ça fera l’affaire » avait répondu Kakashi.

    Il séchait comme il le pouvait ses cheveux et ses mains. Il avait fallu une dizaine de serviette en papier pour enlever toutes les gouttelettes répandues sur lui. Les bols de ramen lui tendaient les bras, ainsi qu’un petit verre de saké. Il se dirigea vers la table, et était impatient de déguster ce repas. Kakashi s’asseyait et attendait que la belle démaquillée daigne lui tenir compagnie. Son œil droit était souligné par un long trait noir allant du coin de ces cils jusqu’à la moitié de sa joue. Le ninja souriait, et hésitait à lui indiquer ce petit détail. Son caractère était similaire à celui de sa mère tandis que sa maladresse lui rappelait son tendre petit frère.

    Enfin assise devant elle, il lui lança un petit regard complice. Ses doigts fins vinrent effleurer son masque avant qu’il ne l’abaisse afin de pouvoir déguster son petit repas. Avant le dîner de ce soir. Les baguettes amenèrent les nouilles à sa bouche, le goût envahissait ses papilles. Ichiraku ne faisait que confirmer sa réputation de « meilleur traiteur ». Le visage pâle, par manque de soleil, de Kakashi prenait des couleurs rosées grâce au déjeuner brûlant dont il se délectait. Il n’avait pas l’habitude d’avoir le visage à l’air, alors la moindre brise se transformait en légère caresse pour le Jônin. L’air lui chatouillait les pommettes, et il était heureux d’être en compagnie d’une si grande petite fille . Après tout, il l’avait vu quand elle était haute comme trois pommes, il était à peine plus grand qu’elle. Plus tard, il voyait Naruto suivre les pas invisibles de sa sœur.

    L’esprit de Kakashi redescendit sur Terre lorsqu’il entendit des clients du restaurant discuter de la présence des Kages à Konoha, et de l’élection d’un certain Rot d’Oto. Ces murmures étaient une piqûre de rappel, il se souvenait que l’Hokage lui avait évoqué qu’un dîner serait organisé entre les Kage afin de discuter de l’Akatsuki. C’est presque le train train quotidien, se disait-il. Après avoir avalé une nouvelle bouchée du plat, il s’éclaircit discrètement la gorge et demande à la belle :

    « Sais-tu qu’un dîner important est organisé ce soir ? Viendras-tu ? »

    Avant que la jeune Shinobi n'ait le temps de répondre, il ajoute :

    « Oh, et ne crois pas que j'ai oublié. Joyeux Anniversaire Rukia. »

    Kakashi lui tendit une petite boîte rectangulaire emballé dans un papier cadeau rouge. Le tout était un peu trempé, il l'essuya maladroitement avec une des serviettes restantes. Il espérait que l'ancienne photo lui ferait plaisir. Il esquissait un sourire maladroit un peu gêné.
Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyDim 5 Sep - 20:44

    La tête inclinée sur la droite, elle fait tourner ses cheveux sous ses doigts. Dépitée, elle imagine déjà les ondulations parcourir sa chevelure rousse. Et dire qu’elle s’était donnée tant de mal pour contrôler le Hyôton afin d’éviter, justement, ce genre de catastrophe esthétique. Ce gamin venait de briser l’effort de toute une adolescence. Elle esquisse une moue. Il fallait toujours que quelque chose gâche ses moments en compagnie du beau Jônin. Discrètement, elle tourne la tête en direction du Jônin ; il la regarde. Elle s’affole, son teint se rehausse ; il lui tend un sourire voilé. Elle détourne son visage cramoisi et s’empresse de faire à nouveau danser ses cheveux humides entre ses doigts. Le Jônin semblait aimer particulièrement la troubler ; et elle, elle aimait particulièrement quand il la regardait, malgré la gêne que cela occasionnait. Il avait ce regard doux, sans animosité ni désir à son égard, qu’elle n’avait jusqu’alors jamais rencontré chez un homme ; aucun de ses regards ne caressait son corps avec ce désir dégueulasse, celui de vouloir voir tomber ses maigres morceaux de tissus. Contrairement à tous ces hommes, lui la respectait non pas pour sa poitrine et son joli minois, mais pour ce qu’elle était. Contrairement à tous ces hommes, c’était lui qu’elle aimait. Un fin sourire se dessine sur son visage.

    Ses pensées s’envolent ; Ichiraku est à sa hauteur, quelques serviettes à la main, s’excusant du peu d’aide qu’il peut leur apporter. S’il savait qu’il leur avait peut-être sauvé la vie. Elle tend la main vers la pile de serviette en papiers ; sa main frôle la sienne. Son rythme cardiaque subit une envolée. Elle retire timidement sa main ; ce n’est qu’une coïncidence. Respire. Elle sent la chaleur monter à ses joues. Elle relève les yeux et croise le sourire entendu du vieux cuisinier. Son cœur loupe un mouvement puis reprend son rythme normal. Les vieux aiment à s’imaginer des histoires improbables. Elle attrape les serviettes qu’il lui offre et commence à s’essuyer sans grande conviction le visage. Les serviettes épuisées, elle s’attaque à ses vêtements détrempés ; comme s’ils n’avaient attendu que ça, elle sent les regards de la gente masculine se poser sur elle. Elle tord comme elle peut son haut puis sa jupe. Rien à faire, ça ne changerait rien. Ca en était d’ailleurs d’autant plus désagréable qu’elle avait l’impression à présent, d’être sortie tout droit d’une laveuse. Elle hausse les épaules et se décide enfin à s’attabler à la table du beau Jônin. Elle s’assoit avec le plus de délicatesse que l’instant pouvait lui offrir. Comment être un minimum classe lorsqu’on ressemble à une serpillère ? Il lui offre à nouveau un sourire. Son apparence ne semble pas le déranger plus que ça. Une vague de chaleur s’installe dans son estomac. Alors, une légère fossette se creuse sur la joue de la jeune fille.

    Avec délicatesse, il retire son masque. Elle en oublie de respirer. La dernière fois, elle n’avait pas vraiment eu le temps de regarder ce qui se cachait en dessous ; cette fois-là, elle n’avait pas pu remarquer l’incroyable visage du Jonin, Des dents de lapin ! cette fois-là, elle n’avait pas pu découvrir le visage parfaitement dessiné de son idéal masculin. Elle était sans voix, plus aucune information n’arrivait jusqu’à son cerveau. Jamais elle ne l’avait imaginé aussi séduisant, dégageant autant de charme. Tous les moindres détails, son parfum, ses mains semblaient dégager une onde divine. Elle se serait donnée à ses bras sans aucune hésitation. Mais à présent, son désir semblait s’éloigner un peu plus de la réalité. Se rendant compte tardivement de son regard insistant sur le visage de son ‘ami’, elle baisse les yeux. Son bol de ramens, ce délicieux repas qu’elle avait tant désiré depuis qu’elle s’était levée, paraissait à présent fade et sans intérêt. Avec un désintéressement difficilement réprimé, elle plante ses baguettes dans le grand bol. Elle fait se balader ses deux baguettes dans la soupe, attrape le poisson et le porte à hauteur de sa bouche. Comme s’il avait choisi le moment où la jeune fille avait le moins de chance de répliquer, il lui demande si elle vient au dîner organisé le soir même. Avant même qu’elle n’ait pu envisager une réponse, il lui tend une boîte rectangulaire et lui souhaite son anniversaire. Elle lève un regard surpris sur le Jonin. Il n’avait pas oublié. Différents sentiments s’embrouillaient, se mélangeait, se côtoyaient dans son estomac. La reconnaissance, la passion ardente et la gêne sont balayés d’un coup d’œil ; le sourire éclatant de son Prince Charmant fait s’effacer doutes et timidité. Il y avait pensé. Elle attrape la boite étrangement légère. Elle la porte à son oreille puis, avec un sourire en coin lui dit :

    « Apparemment, ce n’est pas une bague de fiançailles… »

    Elle lève un sourire malicieux vers le jeune homme puis, le reporte sur la petite boîte. Elle relève le couvercle et trouve à son fond une petite image. Les mains légèrement tremblantes, elle prend la petite image et la sort de sa prison. Sa mâchoire se dessert, ses lèvres s’entrouvrent. Tous étaient là. Ils avaient pris cette photo le jour de son anniversaire, seize ans auparavant. Elle était là, au milieu, le rire malicieux aux lèvres et les deux doigts pointés vers le ciel. Sa mère était derrière et la tenait par les épaules, avec ce sourire solaire qu’elle lui avait toujours connu. Autour d’elle se regroupaient tous les élèves de sa promotion ; Kakashi était sur son côté droit, échangeant un regard peu amical avec le fier descendant des Uchiwa, Itachi. Le sourire aux lèvres, elle remarque Jiraiya-sensei au fond de la photo, entrain de draguer sa nouvelle prise. Gai, Kurenai, Assuma, tous étaient là avec quelques années en moins, échangeant les uns les autres des regards joyeux et des oreilles de lapin. Elle lève les yeux vers Kakashi. Elle ne sait pas quoi lui dire pour le remercier. Elle reporte son attention sur la photo, la vision légèrement troublée ; à l’extrême droite il y avait son père adossé à un arbre, un fin sourire aux lèvres. Sa gorge lui brûle. Elle relève la tête vers le Jônin.

    « Comment as-tu eu cette photo… ? Je me souviens encore quand elle a été prise... Elle reporte brièvement son attention sur la photo puis continue, la voix légèrement plus grave que d’habitude : Tu te souviens qu’après ça, Itachi et toi, aviez passé votre temps à vous astiner ? Elle laisse un petit silence les entourer puis finit : Merci beaucoup. »

    Elle lui lance un regard brillant, empli de reconnaissance puis, cherche dans sa sacoche, restée sagement sur sa chaise tout le long de l’affrontement, son petit livre marron. Elle l’ouvre et tombe malencontreusement sur une page recouverte d’une vieille photo, re-décorée par ses soins (photo). Son visage s’empourpre instantanément. Faites qu’il n’ait rien remarqué.
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Kakashi Hatake

Kakashi Hatake


Messages : 53

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue60/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (60/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyLun 6 Sep - 14:45

    Non, il ne venait pas de lui offrir une bague de fiançailles, pourtant il espérait que son cadeau lui fasse plaisir. Kakashi avait passé du temps à réfléchir à un présent qui soit intéressant. Il est difficile d’offrir un cadeau à une jeune femme, pensait-il. La semaine dernière, il avait profité de ses heures perdues pour visiter quelques boutiques de Konoha. Certaines lui étaient inconnues, et les jeunes vendeuses murmuraient et se posaient des questions lorsqu’elles le voyaient. Si l’on se perd dans sa mémoire on se rend compte qu’il était d’abord allé rendre visite à Ino. Sa boutique de fleur sentait bon, il avait même trouvé une jolie fleur, mais Ino avait jugé bon de lui préciser que les chrysanthèmes étaient souvent achetés pour un enterrement. Le shinobi était gêné et avait reposé la fleur. Ino lui demanda à qui était destiné ce cadeau, son œil curieux scrutait le visage de son interlocuteur. Immédiatement, Kakashi avait prétexté avoir oublié quelque chose de très important, et partit plus vite qu’une étoile filante.

    Il ne restait plus que vingt-quatre heures pour trouver un présent, et il noyait son dépit dans la lecture de son livre préféré. Parfois il levait la tête et son regard se faisait vague, il ne cessait de réfléchir à ça. Après avoir relu pour la troisième fois le dernier tome écrit par Jiraya, le jeune homme déposa l’ouvrage sur sa table basse et se releva. Son esprit avait enfin trouvé quelque chose. Il avançait vers une malle un peu poussiéreuse. Il se souvenait avoir réuni tout le ‘passé’ dans cette boîte de Pandore. Elle n’était pas fermée à clé, et en l’ouvrant un grincement se faisait entendre. Les objets doivent dater d’au moins dix ans… se disait-il. Son regard tomba sur le bandeau frontal de son père, il ressentit une pointe acide. Il le prit de ses doigts agiles et l’enleva de la malle. Il vit ce qu’il cherchait. Il y a seize ans, cette photo avait été prise. Il se souvenait d'avoir reçu la photo de la part de Kushina. Elle s’était dit que Rukia risquait de la perdre, et si elle la donnait à Itachi ce-dernier l’aurait redonné à la petite fille en cachette. Il sourit en se remémorant tout ça. Kakashi prit soin de refermer cette malle après avoir rangé ce qui appartenait à Croc Blanc.

    Maintenant il était face à la jeune fille, pourtant Kakashi ne voulait pas lui raconter tout son ‘périple’ pour trouver ce présent. Alors à la question « Comment as-tu eu cette photo… ? » Il répondit simplement :

    « Cette photo était pour toi. Prends-en soin. »

    Son visage, n’étant plus masqué, laissait apparaître un sourire timide mais sincère. Il aperçut Rukia sortir un petit carnet. Il lui semblait se souvenir qu’elle l’avait lorsqu’elle était enfant. Peut-être était-ce le même. En l’ouvrant, le visage de la Kunoichi devint écarlate. Le regard de Kakashi s’abaisse et voit brièvement une photo. Son esprit n’eut pas le temps de la voir clairement, il ne reconnut que Minato, le père de son amie. Des souvenirs envahirent son esprit. Un large sourire se dessinait sur le visage timide de Kakashi. Cet homme reliait les deux amis, il était le père de la jeune fille, et le sensei du ninja. Il se remémore les moments qu’il avait vécu ici, chez Ichiraku avec ses anciens amis. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Itachi a été enrôlé par l’Akatsuki, le clan Uchiwa a été décimé, et Minato avait fait deux orphelins. Kakashi avait eu le temps de côtoyer Yondaime, Sandaime, et maintenant la Gondaime Tsunade veillait à la sécurité du village. D’ailleurs, la jeune fille n’avait pas répondu à sa question. Il faut dire qu’il ne lui avait pas laissé le temps.

    Son bol de ramen était vide, le ninja avait mangé un peu rapidement. Il prit une petite olive pour terminer le repas. Il restait son petit verre de saké sur la table. Il regardait Rukia dans les yeux et lança :

    « A la jeune Namikaze ! »

    Kakashi laissait éclater un grand rire. Ainsi, on pouvait entendre sa bonne humeur et sa joie d’être ici retentir dans tout le restaurant.
Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyLun 6 Sep - 18:17

    Elle referme brutalement le petit carnet brun. Le claquement sec qui en résulte, semble vibrer à travers toute la place. Quelle idiote. Quelques fois, c’était à se demander si elle n’avait pas un lien de parenté avec Joséphine. Elle se passe nerveusement la main dans ses cheveux. Avait-il remarqué le cœur rouge qui entourait son corps de garçon, tout comme les cornes parcourant la chevelure de la jeune Rin ? Elle tente dangereusement un regard vers le Jônin ; il ne dit rien, comme à son habitude. Seul un sourire éclatant traduit ses pensées. Elle aurait donné n’importe quoi pour être l’objet de ce sourire. Comme par contagion, deux petites fossettes viennent se creuser sur les joues de la jeune fille. Elle détourne son regard de l’homme au Sharingan pour ouvrir avec précaution son petit livre marron. Avec une habilité rarement connue de la descendante Namikaze, elle détache la petite enveloppe collée soigneusement en troisième de couverture et y glisse la petite image. Elle referme l’enveloppe et range son journal dans sa sacoche. Elle lève les yeux sur Kakashi ; ses yeux ‘vairons’ se faisaient rêveurs et étaient obstinément fixés sur les mains de la jeune fille. Soudain consciente de tous leurs défauts imaginaires, Rukia attrape ses baguettes, qu’elles plongent dans sa soupe au miso. L’odeur des nouilles chaudes vint chatouiller les papilles de la jeune fille ; son appétit revenu soudainement, elle attrape avec fermeté une bonne dizaine de ramens. Elle fronce les sourcils.

    « Tu vas quelque part, toi ? »

    Ces mots sont accompagnés d’un sourire ; Rukia tient en effet sa dernière prise : un morceau de gingembre. Elle voyait bien qu’il essayait de se faire la malle depuis le début du repas, mais ça ne se passerait pas comme ça. Elle sourit jusqu’au moment où, par un éclair de génie, elle se rend compte que son interlocuteur n’est rien d’autre qu’un légume bouilli dans sa soupe. Prenant soudainement conscience qu’elle avait parlé à son plat de nouilles, une teinte cramoisie s’empare de son visage. Il doit me prendre pour une dingue. Attendre seize ans pour finalement se faire interner dans un hôpital. VDM. Elle jette un regard craintif au Jônin ; celui-ci semblait être encore la proie à ses réflexions. Elle lâche un soupir de soulagement ; c’était moins une. Elle avait failli lui révéler sa véritable nature, celle de la névrosée qui parle à ses aliments. La jolie Kunoichi ressert ses doigts sur ses baguettes ; il était temps d’en finir. Sans crier ‘gare’, elle plonge ses baguettes dans son bol. Les mouvements du bol à sa bouche et vice-versa se mélangent ; elle engloutit littéralement son bol. Il fallait dire que ces aventures lui avaient fait se creuser un sacré trou dans l’estomac. Elle repose ses baguettes. Oserait-elle prendre un second bol ? Elle efface rapidement cette idée ; il valait mieux ne pas l’effrayer… Le Ninja porte une olive à sa bouche. Qu’est-ce qu’elle aurait aimé être cette olive. Ne vivre que pour être dorlotée par ses doigts. Elle croise son regard. Elle dut alors prendre sur elle pour ne pas fondre sous le regard de braise du jeune homme.

    Elle fait retentir son verre contre le sien puis, le boit cul-sec. Ses yeux se plissent sous le dégoût ; bientôt, un frisson de lui caresse l’échine. Alors, elle ne retient pas le tremblement qu’il provoque. La première gorgée était vraiment la pire. Un frisson désagréable lui parcourt à nouveau le dos ; la nausée remplace le goût prononcé de la boisson. Cette fois-ci, elle anticipe ; elle abaisse son visage sur sa droite. La honte. C’est à ce moment-là qu’elle prit enfin en considération l’espace les environnant. A toutes les tables ou presque, étaient assis des couples amoureux, se tenant la main, s’embrassant, se lançant des regards complices. Et eux étaient là au milieu, ne sachant comment briser leur timidité pour enfin sauter sur l’autre ; pour enfin sortir tout ce qu’ils retenaient depuis tant d’années. Elle reporte son attention sur le Jônin ; quelques années auparavant, s’il l’avait invitée au restaurant, elle l’aurait sûrement inondé de : « alors, tu m’aimes ? Rien qu’un peu ? ». Maintenant, tout était différent ; beaucoup de choses avaient changé, tout n’était pas aussi simple. Elle pose son regard sur le jeune homme, le fait glisser jusqu’à son cou.

    « Jamais je n’aurais pensé que tu aurais gardé ce masque pendant toutes ces années… »

    A peine la phrase prononcée, qu’elle la regrettait déjà. Reine des bourdes, te revoilà. Si elle avait une banane caché dans le décor, elle l’aurait certainement fait creuser sa tombe. Pourquoi, au grand Pourquoi, avait-elle évoqué son masque, leur grande promesse ? Comment détourner la conversation, mais comment ? Avant même qu’elle ne trouve une excuse pour qu’il oublie ce qu’elle venait de lui dire, la fille du vieux cuisinier se heurte violemment au pied de la chaise de la jeune Kunoichi. Et devinez qui se prend toute la soupe sur elle ?

    La chaleur lui donne l’envie d’hurler ; pourtant, elle ne fait que se lever d’un geste brusque, assénant au passage, un violent coup de chaise à la serveuse. Le plus vite possible, elle éloigne ses vêtements de son corps. Les dieux devaient réellement avoir une dent contre elle. Elle jette un regard mauvais sur la maladroite. Elle l’a fait exprès. Elle la voit, cette salope, lui adresser des excuses qui sonnent faux, et en profiter pour dévorer son compagnon de table des yeux. Rukia préfère ne rien adresser à sa future victime. J’aurais sa peau. La jeune Namikaze se rassoit à sa place, détache une nouille restée collée sur sa poitrine et soupire, désespérée. Quelle journée de merde. Elle pose ses coudes sur la table et laisse tomber sa tête dans ses paumes juste quelques secondes, histoire de remettre les choses au clair. Au moins, cette douche chaude lui avait rappelé que le séduisant Jônin lui avait demandé si elle venait au dîner des Kage. C’était le moment où jamais ; de toute façon, sa journée ne pouvait être pire.

    « Dis Kakashi… Je voulais savoir… Euh, je n’ai personne avec qui aller au dîner des Kage... Alors je me demandais… Tu es Jônin alors… Ben tu vas forcément y aller alors… Euh… On pourrait peut-être y aller ensemble ? »

    La dernière phrase semblait résonner sur toute la place, bien qu'elle l'ait dit le plus vite possible. Ses joues étaient tellement chaudes qu’on aurait pu y faire cuire les nouilles d’Ichiraku dessus.
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Kakashi Hatake

Kakashi Hatake


Messages : 53

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue60/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (60/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyLun 6 Sep - 20:20

    Le liquide alcoolisé coulait le long de l’œsophage et réchauffait cet homme encore un peu trempé. Il aimait boire un verre de Saké pour les grandes occasions. Après réflexion, il se demandait si la jeune femme avait l’habitude de ce genre d’alcool. Il la regardait retenir un frisson. Les lèvres de Kakashi s’étiraient faisant naître un léger sourire sur son doux visage. Il eut du mal à ne pas l’effacer lorsque la remarque de la jeune fille résonna. Bien sûr, il avait gardé ce masque, il était un homme sachant tenir ses promesses. Ce masque, il le mettait tous les matins en se levant et le quittait seulement pour manger, boire et dormir. En le remontant jusqu’à la racine de son nez si fin, il se souvenait qu’il avait promis de s’occuper du petit Naruto, et que sa profonde amitié appartenait à Rukia. Il allait répondre qu’il tenait toujours ses promesses, mais il fut interrompu par un léger incident.

    Le Jônin eut du mal à retenir un rire quand il vit la jeune femme se tortiller dans tous les sens. Finalement, le restaurant d’Ichiraku est redoutable ! On peut être attaqué par des poêles ou par des bols brûlants ! pensait-il. La fille d’Ichiraku faisait des excuses les plus plates. Elle n’arrêtait pas de demander pardon. Cette dernière se tut en laissant couler le regard sur le visage séduisant du jeune homme. Les pommettes de Kakashi et de la jeune fautive rougissaient à vu d’œil. L’homme au sharingan se sentait épié, mais surtout mal à l’aise. Cette jolie fille ne voulait pas détourner le regard. La rencontre de leurs regards s’arrêta au moment où Rukia s’assit sur sa chaise. La belle prit son air dépité, puis déposa sa tête dans ses mains. On aurait dit une enfant. Kakashi allait déposer sa main sur son bras droit, comme pour la consoler. Il se retint quand elle invita à vive allure le jeune homme à l’accompagner au dîner des Kage.

    Il la voyait en face de lui, cette jeune femme, après des années d’amitié, hésitait encore à lui demander sa compagnie pour un dîner important. Rukia avait des petits moments de timidité, c’est ce qui fait son petit charme. Tsunade avait demandé à Kakashi de venir à ce dîner si important, et y aller ne l’enchantait guère. Après tout, Rukia devait être présente aussi, il serait dommage de la laisser y aller seule. Alors il lança d'une voix malicieuse :

    « Si tu prends une douche et si tu effaces le maquillage qui a coulé sur ta joue, je t’accompagnerai avec plaisir. »

    Kakashi avait fini de manger et remonta son masque violet. Soudain, la petite coupable ayant réchauffé Rukia à coup de bol de ramen arrive en trombe et offre aux deux ninjas un bol gratuit de ramen. Sa proposition s’accompagnait d’un flot ininterrompu d’excuses. Le jeune homme préféra attendre la réponse de la douce victime avant d’accepter ces bols de ramens à l’allure si délicieuse. Il n’avait plus faim, mais les plats d’Ichiraku avaient le don d’ouvrir l’appétit ! A la seconde où la fille du cuisinier déposa les bols sur la table, Kakashi se rappelait d’un petit détail qu’il avait omis de préciser à Rukia.

    « J’oubliais, peut-être que Yamato nous accompagnera aussi. »

    Il avait sorti cette dernière phrase d’une voix timide. Cela ressemblait presque à un murmure. Son masque cachait la rougeur montant à ses joues, il se souvenait de ce jour-là.
Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyMar 7 Sep - 17:18

    OUBLIE CE QUE JE VIENS DE TE DIRE ! Sa petite voix martelait son crâne sauvagement ; encore une fois, elle avait oublié de se taire. La couleur de ses joues s’accentue à nouveau ; elle avait attendu toutes ces années pour un baiser raté et un déjeuner désastreux. Le silence qui commençait à les entourer, la désespérait. Vicieuse, sa petite voix supposait la catastrophe : le refus monumental. Elle s’écrase davantage sur sa chaise ; déjà, il devait chercher une excuse pour ne pas se retrouver avec un tel boulet à son bras. Elle se mord la langue ; il était évident qu’il n’avait aucunement l’intention d’y aller avec elle. Après tout, l’accompagner elle, la fille la plus imprévisible, la plus hargneuse et la plus maladroite de Konoha, relevait du suicide. Elle abaisse légèrement la tête sous la déception. Alors, un reste de ramen décide de s’échapper de sa chevelure pour s’écraser dans le verre de la jeune fille. Son humiliation n’en fut que plus touchée. Elle jette un coup d’œil discret sur la petite ‘salope’ ; elle la regarde, un grand sourire aux lèvres. La jeune fille ressert les dents ; qu’elle rit tant qu’elle le peut. Tant qu’il lui reste encore des dents. Rukia inspire profondément, comme pour se donner la force. Puis, lentement, elle éloigne sa chaise de la table ; elle avait été assez humiliée pour aujourd’hui. Elle allait lui épargner le soin de trouver une excuse. Il était temps pour elle de se morfondre dans le noir, de pleurer sur sa vie cruelle et injuste, tout en engloutissant un pot entier de Nutella.

    Il répond. Elle rougit de plus belle ; il s’était légèrement avancé vers elle pour ensuite lui dire qu’il acceptait. Dans un premier temps, elle ne prit pas en considération ses paroles. Il acceptait, c’était l’essentiel. Elle préférait remarquer qu’il s’était légèrement penché vers elle, pour lui indiquer son approbation. Ils étaient très proches l’un de l’autre. Si elle s’avançait à son tour, ne serait-ce que de quelques centimètres, leurs lèvres se rencontreraient à nouveau. Son estomac fait un saut ; devait-elle tenter ? Etait-ce une invitation à déposer ses lèvres ? Son cœur bat à transpercer sa poitrine ; Kakashi devait sûrement l’entendre battre. Elle croise son regard. Progressivement, son cœur décélère, las de devoir faire des bonds à chacun des regards du beau Jônin. Ses paroles remontent alors jusqu’à sa conscience ; elle comprend alors les conditions posées. Ses yeux s’arrondissent et elle porte avec confusion ses paumes à ses joues. Du coin de l’œil, elle le voit la regarder, les yeux moqueurs. Un petit sourire gêné se dessine sur le visage de la jeune fille qui continue à frotter ses pommettes comme si elle tentait de récurer une table irrécupérable. Et lui continue à la regarder avec amusement. Elle tente de réprimer un sourire pour lui faire comprendre que sa situation n’était pas amusante. En vain. Déjà, de petites fossettes se dessinent largement sur son visage.

    « Tu aurais pu le dire avant que je ressemblais à une sorcière. Enfin t’inquiètes pas, ce soir je laisse mon balai dans le placard. »

    Elle lui sourit largement et lui, remonte son masque. Sans le quitter des yeux, elle attrape du bout des doigts, un de deux petits rouleaux humides au romarin et se nettoie les mains. Soudain, une voix criarde. Un autre « iiiiiii » vint lui choquer le tympan. Encore et toujours l’autre fatigante. Elle leur offre, toujours sans quitter des yeux l’homme au Sharingan, un bol de ramens gratuit. Malgré le léger petit creux qui se manifesta alors dans son estomac, la ninja allait lancer à la fille du cuisiner d’aller se mettre son bol où elle le pensait. Seulement, elle fut prise de cours ; son Prince esquissait déjà un mouvement pour accepter le présent. Un monstrueux, inhumain cri intérieur déchire la jeune fille. Celle aux airs de la chienne à Jacques avait gagné la première manche. Elle ressert ses mains sur ses baguettes ; la jeune serveuse mettait bien en évidence ses formes devant le Jônin. Avec dégoût, Rukia la voyait se pencher gracieusement en distribuant leur bol. Elle se mord la langue ; elle l’aurait plus tard. Comme s’il avait jugé que c’était le meilleur moment pour la mettre au courant, Kakashi lui annonce avec son ton imperturbable habituel que Yamato serait probablement de la fête. Un vide s’installe momentanément dans les pensées de la jeune fille ; son nom résonne dans sa boîte crânienne. Yamato. Le Maître in-détrôné du gobage de mouche serait présent, serait la seconde cavalière de Kakashi.

    « QUOI ? Me dit pas que tu l’avais invité pour qu’il soit ta cavalière… ? »

    Avant même que Kakashi n’ait pu répondre quoique ce soit, la fille du cuisinier apparut à leurs côtés, telle un rongeur indésirable. Pourquoi avait-elle l’impression qu’elle les épiait depuis le début de la conversation ? La serveuse se redresse devant elle, bombe le torse afin de faire paraitre plus volumineuse sa maigre poitrine et se décide enfin à lancer à Rukia, sur un ton clair de défi :

    « Tu ne pensais quand même pas qu’il t’aurait choisie en premier choix ? Tu t’es regardée ? T’es écœurante. Je me demande comment il peut manger devant toi sans avoir des relents de dégoûts. »

    Ses doigts se referment fermement sur ses baguettes. Ne pas l’étrangler ; ne pas l’étrangler. Elle est encore innocente, ne l’étrangle pas, elle ne sait pas ce qu’elle dit... Heureuse de sa petite prestation, la fille du cuisinier se retire sans omettre de faire rouler son postérieur. Avec dégoût, la Kunoichi regarde la guidoune s’éloigner ; il était évident que si elle n’avait pas été la fille d’Ichiraku, elle aurait traversé le décor. Néanmoins, prenant pour une fois en compte ce genre de petit détail, elle avait préféré l’épargner. Du moins, jusqu’à ce que le vieux cuisinier ne soit plus dans les parages ; elle n’avait pas envie de rejoindre Hara aux pays des merveilles. Elle pose son regard sur Kakashi et, sans prévenir, lui lance d’une voix dure :

    « C’est vrai, j’uis moche ? »
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Kakashi Hatake

Kakashi Hatake


Messages : 53

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue60/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (60/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyMer 8 Sep - 12:33

    La gente féminine restait un mystère. Kakashi savait que les femmes avaient parfois un tempérament instable, cette situation le forçait à étudier le comportement de celles-ci. D’un côté il y avait la jeune serveuse maladroite et un peu vantarde, de l’autre il y avait une ninja avec un fort caractère mais avec un léger manque de confiance. Le mélange était des plus explosifs. Des perles de sueur froide apparaissaient sur le front du jeune homme. Il se sentait gêné par un tel incident. Au fond de lui, il avait l’impression que sa présence dans le restaurant avait légèrement provoqué ces tensions… Au moment où la jeune femme lui demandait de lui remonter le moral, Kakashi ressentit une pointe au cœur. Rukia, cette femme qui venait de fêter ses vingt ans, arrivait à l’âge adulte, elle avait prouvé sa valeur morale et sa qualité physique. Maintenant il se retrouvait en face d’elle, il était fier de ce qu’elle était devenue, et une autre femme avait détruit toute sa confiance. C’est injuste pensa t-il. En assistant à cette scène il avait l’impression de revoir ses élèves, ou ses camarades. Un schéma répétitif se dessinait devant lui. L’enfant qui criait si fort –prouvant ainsi son existence–, se faisait détruire par quelqu’un étant prétentieux, se croyant plus fort que Dieu lui-même.

    Soudain, il voyait son père critiqué par tout le village. A vrai dire, Kakashi ne comprenait pas pourquoi sa conscience avait décidé de lui jouer ce tour là. Le fait est que son père avait totalement perdu confiance, il regrettait ses décisions, ce qu’il avait dit et fait, ses doutes l’avaient conduit à l’irréparable. C’était pire que de l’injustice, c’était de l’acharnement non mérité.

    Kakashi voyait cette petite femme lui demander si elle était moche. Il la regarda profondément dans les yeux. Il restait planté dans ses yeux pendant quelques secondes. Puis, il quitta l’iris de la jeune femme, et laissa couler son regard sur ses pommettes colorées et sur ses lèvres brillantes. Il fronçait légèrement les sourcils, son visage avait l’air interrogateur. Il était tellement concentré, qu’on aurait pu croire que Kakashi était face à une équation très compliquée. Ses coudes étaient sur la table et son corps s’était un peu rapproché de Rukia. Il scrutait le moindre détail. Non, ce n’était pas une équation qui lui faisait soucis, c’était un tableau. Il analysait le moindre coup de pinceau, et la plus petite nuance de couleur. Puis, son dos se rapprocha du dossier de la chaise : Eureka. S’il avait été un scientifique, on aurait pu parier qu’il avait enfin trouvé la réponse sur l’univers, le big bang et tout ce qui s’en suit. Il esquissait un large sourire derrière son masque, et son œil, non dissimulé derrière le bandeau frontal, brillait. Ensuite, il se retourna et contemplait les personnes qui étaient autour d’eux. Il semblait chercher quelqu’un, ou quelque chose. Il voyait tout le monde sauf Rukia. Puis il cessa de gesticuler sur sa chaise, et plongea son regard dans celui de la jeune femme.

    « J’ai bien réfléchis, et je ne vois pas qui a pu me poser cette question. Au début je pensais que c’était toi. Mais en analysant bien, je me rends compte qu’il est impossible que tu aies fait ce constat sur toi. Je pense que la personne qui a prononcé ‘C’est vrai, j’uis moche ?’ doit avoir un visage disgracieux, ou quelque chose d’imparfait. Je vois rien de tout cela devant moi. »

    Tout d’un coup, un léger son de verre se fit entendre. Ce bruit était celui de deux bols qui se frappaient sur un plateau. Le regard de l’inspecteur Kakashi détaillait à présent la fille d’Ichiraku. Il constatait qu’elle n’était pas très grande, un peu maigrelette, pas très élégante en marchant. Mais surtout : elle sentait le poisson. Il fronça les sourcils lorsque l’odeur putride vint envahir ses narines. Il se tourna vers Rukia et lui adressa un sourire complice. Puis, il lança à l’attention de la jeune serveuse qui approchait :

    « Dites, il ne faut pas dire que vous êtes moche. D’accord ? Je n’aime pas voir quelqu’un se rabaisser. Je suis sûr que vous pourriez plaire à beaucoup de gens ! Tenez, je suis certain que Lee vous aime beaucoup ! Mais je comprends que vous doutiez, vous voyez tellement de filles pimpantes et dynamiques ! Dit-il en regardant Rukia. Ne soyez plus inquiète mademoiselle. »

    Il essaya de tapoter le bras droit de la serveuse, mais celle-ci semblait en colère et partit sans un regard en direction du ninja. Kakashi poussait le bol de ramen qu’il avait en face de lui. Il n’avait plus faim et indiqua à la belle qu’elle pouvait se régaler si elle le souhaitait. Par ailleurs, il se souvenait qu’il avait rendez-vous avec Yamato, il valait mieux qu’il pense à y aller pour éviter d’être en retard, au moins pour une fois dans sa vie.

    « Je crois que c’est à mon tour de te demander... Est ce que tu acceptes que je t’accompagne même si Yamato vient ? »
Revenir en haut Aller en bas
Rukia Namikaze
Admin
Rukia Namikaze


Emploi : Kunoichi
Messages : 219

Feuille de personnage
Reserve de chakra:
Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Left_bar_bleue80/100Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty_bar_bleue  (80/100)

Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] EmptyMer 8 Sep - 15:32

    Elle ne quitte pas son regard ; il ne cherche pas à le détacher non plus. Elle observe avec attention cet œil noir que rien ne semblait égailler ou assombrir. La jeune fille veut connaître sa réponse avant qu’il ne lui dise ; elle veut se faire à l’idée d’une éventuelle laideur. Alors, elle cherche désespérément tout au fond de ces yeux imperturbables, l’éclat qui la rassurerait. Elle cherche, elle cherche, rien qu’une simple lueur suffirait. La banalité vaut mieux à la laideur. Le jeune Shinobi persiste à ne rien vouloir laisser transparaître ; il se dégage de lui, un certain doute. Hésitait-il à lui dire qu’elle était normale, moyen, commune ? Juste un ‘non’ ou un ‘oui’ décideraient de son avenir. Elle garde encore et toujours son regard dans le sien ; cette fois, elle voulait savoir ce qu’il pensait d’elle. Le regard des autres hommes ne valait rien au sien, tout comme leur désir n’avait aucune valeur face à son sourire.

    Elle se redresse ; l’attente est insupportable. Etait-il si difficile de juger son apparence ? Il est vrai que ses cheveux étaient peut-être un peu trop roux, ses yeux un peu trop en amande et son visage sûrement un peu trop rond ; mais toutes ses particularités ne juraient pas les unes avec les autres. Il était vrai aussi qu’elle n’était pas très grande, d’apparence fragile et avait des doigts peut-être un peu trop longs mais étaient-ce là les critères de la beauté ? Elle reporte son attention sur Kakashi ; il était étonnant qu’il se trouve toujours devant elle, qu’il n’ait pas profité de son absence d’attention pour se tirer, les jambes au cou. Il était de ce genre d’hommes qui ne voulaient en rien avoir une quelconque influence sur quoique ce soit, qui cherchait le calme plutôt que le bruit, la tranquillité plutôt que l’affrontement. Il était de cette nature si effacée, si calme qu’il donnait l’impression d’un spectre survolant les problèmes de l’existence. Et le voilà à présent, abandonnant sa vie de nuages pour atterrir sur terre et affronter un problème d’égocentrisme. Un léger sourire se construit timidement sur la joue droite de la jeune fille. Allait-il se dégonfler et retourner à sa vie contemplative, ou avait-il choisi une de ses réponses brumeuses, qu’il semblait tant affectionner ? Une fossette, timide, décide de se montrer ; depuis qu’elle était revenue, il n’avait pas une fois essayé d’échapper à ses questions. Il avait certainement du faire des efforts surhumains pour ne pas se retransformer en nuage et s’envoler loin du bruit qu’elle occasionnait. Ils étaient différents. Vraiment différents. Peut-être un peu trop pour que quoique ce soit de sérieux ne se passe un jour.

    Son regard descend, semble analyser la moindre imperfection. Elle se tortille sur sa chaise, mal à l’aise ; personne jusqu’alors ne l’avait jaugé de cette façon. Il abaisse son regard sur ses joues ; avait-elle encore un reste de maquillage ? Une fois encore, elle passe ses paumes sur ses pommettes. Du coin de l’œil, elle le voit se redresser ; daignerait-il lui donner enfin cette réponse tant attendue ? Elle croise son regard ; il brille. Etait-ce bon signe ? Son cœur s’emballe, le doute s’installe ; était-ce une lueur d’amusement, de bonheur, de malice ou… d’amour ? Il se tourne et se retourne. Que fabriquait-il ? Cherchait-il la serveuse, pour la comparer à elle ? Cherchait-il l’issue de secours, sa seule amie, celle qui était toujours là en cas de situations difficiles ? Ne supportant pas l’attente, elle, cette femme de nature si ‘calme’, s’apprête à lui dire de laisser tomber, de tout oublier. De toute évidence, son silence laissait transparaître un ‘oui’ évident. Elle restait certainement pour lui cette gamine sans aucune autre qualité que d’hurler des méchancetés de trois mètres de long. Une gamine moche, sans intérêt. Mais alors pourquoi, pourquoi l’avait-il embrassé ? Son cœur se ressert. Elle entrouvre les lèvres. Il la coupe. Intérieurement, elle le remercie : alors elle n’aurait jamais su, jamais entendu ce qu’il avait à lui dire. Alors, jamais elle n’aurait réalisé qu’elle était si proche du but.

    Un vent d’air chaud inonde la jeune fille ; son cœur lui, décide de se frayer une sortie au-delà de sa poitrine. Un large sourire colore son visage déjà rosé. Il la complimente ; il lui dit de façon détournée qu’elle est jolie. Belle peut-être mais jolie, pour sûr. Ses yeux s’embrasent ; elle veut le serrer contre elle, lui dire tout ce que sa poitrine retient. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle se sent épanouie, prête à tout surmonter avec le sourire. Elle s’apprête à remercier le jeune homme quand l’écho de deux bols en verre s’entrechoquant, se fait entendre. Elle esquisse un mouvement de tête vers le côté ; elle est là, la jeune serveuse et manifestement, elle avait tout entendu. A présent rassurée, Rukia lui tend un sourire mesquin ; Kakashi lui, se contente de faire glisser son regard sur l’arrogante. La jeune fille comprit alors ce qui la charmait tant chez ce ninja ; son regard qui manquait quelques fois cruellement d’expressions, ne s’enflammait pas au contact du corps d’une demoiselle. Il regardait chaque femme avec ce respect timide ; et c’était ce regard doux, cette douceur naturelle, souvent confondue à la passivité, qui faisait flancher son cœur de gamine. Comme pour confirmer ses pensées, il lui adresse un de ses sourires malin qui avait le don de la réduire en un tas de caramel fondu. Sans ménagement il détruit la fille du cuisinier, laissant sous-entendre la suprématie de la fille du Yondaime sur elle. Sous le rire franc de la jolie rousse, la serveuse tourna les talons. Qui était Lee, elle l’ignorait mais il ne devait pas vraiment avoir le profil du Prince Charmant.

    Pour la première fois, réellement seuls depuis le début du repas, il lui demande de l’accompagner au dîner. Ses fossettes se creusent un peu plus ; elle approuve d’un mouvement de tête. Pour une fois, elle lui ferait grâce de ses réflexions. Elle reporte son attention sur le bol de ramens qu’à son tour, elle le repousse. La faim s’était envolée et avait laissé place à des papillons de couleurs dans son estomac. Elle sourit de plus belle, commence à se perdre dans ses pensées. Tous ces compliments la troublaient autant qu’ils ne la réjouissaient. Il venait de lui dire l’équivalence d’une déclaration et elle, n’avait rien trouvé de mieux à faire que de sourire. Elle passe sa main dans ses cheveux collés par la soupe.

    « Epouse-moi. »

    Son sourire s’étend davantage puis, un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres. Bien entendu, elle n’attendait pas de réponses ; elle n’avait trouvé que ce moyen pour lui montrer sa sincère reconnaissance. Elle continue de l’épier, le sourire aux lèvres. Qu’en penserait sa mère ? Elle lui avait toujours conseillé de ne jamais se marier avec un ninja. D’autant plus s’il était talentueux. Et pourtant, elle faisait volontairement le contraire ; et Kushina n’avait d’ailleurs pas réussi à suivre ses propres conseils. Quant à son père, il ne lui avait jamais rien dit de la sorte. A vrai dire, il avait préféré surveiller du coin de l’œil les relations de sa fille, plutôt que de lui prodiguer le moindre conseil. Il savait pertinemment qu’il ne serait écouté en aucune façon par sa fille.

    « Merci pour tout. Tu l’as bien rembarrée ! Et bien sûr que je veux t’accompagner ! Je n’aimerais pas que Yamato te viole dans un coin. Il est un peu bizarre je trouve, on dirait un pervers. MAIS JE DIS CA, JE DIS RIEN ! »

    Elle lui tend un sourire malicieux et attrape son sac en bandoulière. Sans lui laisser le temps de respirer, d’analyser ce que la jeune fille venait de lui dire, Rukia se lève de la table. Il ne lui restait que trente minutes pour retourner chez la Rose, se doucher et aller à son rendez-vous. Elle passe son sac sur une épaule et annonce :

    « Merci pour le déjeuner. Je suis désolée, je dois te laisser, j’ai un rendez-vous important. Je crois que j’ai enfin trouvé un appartement.. Sas’ke, Sas’ke, c’est bien joli mais ça va un moment. Oh et en plus, comme ça, tu pourras me rendre visite le soir. »

    Elle lui adresse un sourire entendu puis, éclate de rire, comme une enfant, heureuse de sa blague. Comme s’il allait venir. Elle respire profondément, lui adresse un dernier sourire et tourne les talons. Elle fait un pas, puis deux. Sans prévenir elle arrête sa course, se retourne vers le Jônin et lui adresse, en continuant sa route, le dos vers sa destination :

    « Tu passes me chercher à 20heures ? Sois pas trop en retard cette fois ! »

    Elle lui adresse un clin d’œil. Alors, son dos croise le postérieur de la serveuse qui perd l’équilibre et reçoit un bol de soupe sur elle. Rukia passe sa main devant une bouche parcourue d’un rire incontrôlable et adresse un sourire éclatant à la pauvre victime de sa maladresse. Elles étaient quittes. Sans prendre le temps de s’excuser, la jeune fille s’enfuit vers les rues de Konoha, avant que le Jônin ne se rappelle que la jeune fille n’avait pas payé son déjeuner.
Revenir en haut Aller en bas
https://trip-a-trois.forumsrpg.com/index.htm
Contenu sponsorisé





Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]   Nom d'un bas sale !  Ca arrive floche. [Terminé] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Nom d'un bas sale ! Ca arrive floche. [Terminé]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Si j'avais su, j'aurais pas v'nu ! [Terminé]
» Sais-tu danser la Carioca ? [Terminé]
» Faire une virée à deux... ♥ [Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 
Pays du Feu
 :: ⊹ Konoha :: ● Rues et Commerces ::  ▷ Chez Ichiraku
-
Sauter vers: